Bosnie-Herzégovine

Bosnie-Herzégovine

La Bosnie pays mais alors pas du tout pas du tout prévue et même pas discutée avant. Pourtant nous y sommes et grâce à plusieurs discussions avec des familles qui ont visité ce pays.

En plus nous les adultes ne savons pas grand-chose de ce pays. Pendant la guerre nous étions au collège et ce qui se passé loin de chez nous nous passer un peu au-dessus.

Mon blog ne sert pas à faire des cours d’histoire, pour sa vous savez magner la souris aussi bien que moi.

Donc nous arrivons en Bosnie après le passage de la frontière. Je dis bien la frontière car en général vous avez le guichet du pays qu’on quitte et celui ou on rentre. On en a fait qu’un?!

Nous nous arrêtons dans un camping à Blagaj car nous n’avons pas réussi à trouver d’eau et un gros nettoyage s’impose. On est agréablement surpris par l’accueil du patron. On est reçus comme des amis. Le verre de bienvenue avec ses fruits et son gâteau, le verre de l’amitié et chaque fois que les enfants s’assiéront prés du bar (pour capter la wi-fi), le verre des enfants. Chaque café demandé est servi avec un verre de jus de fruit…Pédalos et canoés à dispos sur la cristalline rivière très très froide dont Adrien c’est jeté à l’eau. Tout ceci pour 30 € les deux nuits. Le patron n’a jamais voulu nous compter nos cafés (bien sûr nous l’avons su lors de la remise de l’addition).

Nous sommes restés deux nuits. Le lendemain nous voulions aller à la source du monastère de Blagaj mais une terrible tempête s’est abattue en fin de matinée. Nous avons démonté (la tonnelle d’une caravane allemande)et ramassé (le linge d’un jeune couple) ce que nous pouvions des autres campeurs qui étaient partis pour la journée. Le camping a subi beaucoup de dégâts sur le côté qui était en fin de construction. Nous avons essayé de ramasser le plus d’arbustes possible afin de les replanter immédiatement. Espérons qu’ils repartent.

Les enfants sont restés dans Ycare regardés un film et nous sommes partis à pied vers le village pour acheter du pain et voir la source. L’accalmie n’a pas duré et nous a empêché d’aller plus loin que la boulangerie. (2km retour sous une pluie froide).

Au moment de partir nous voulions aller jusqu”à la source avec Ycare mais le patron nous l’a déconseillé des arbres avaient envahie ce côté-ci de la rivière.

Mostar :

Ville ou les combats ont fait rage. On part traverser le vieux pont qui datait de l’Empire Ottoman mais qui fut détruit entièrement pendant la guerre en 1993. Et reconstruit à l’identique par des fonds Européens. Si on enlève le flot de touriste ce vieux quartier est super sympa avec ses vieilles échoppes, son musée (qui n’est plus gratuit) et qui explique la reconstruction du pont. Des timbrés sautent du pont contre rémunération.

Cette ville garde de nombreuses traces de la guerre et comme nous ont expliqué des Bosniaques certaines personnes ne veulent pas reboucher les trous de balles, de rafales, d’obus laisser par la guerre. C’est un devoir de mémoire nous ont-ils confié.

Nous dormirons dans l’ancien site se saut à ski des J.O 1984, à l’abandon. Mais il reste le podium et ce matin là après la perte de 27 °nous avons des vainqueurs. Nous rangeons nos maillots pour sortir foulard et bonnet.

Sarajevo :

Nous commençons notre visite par le tunnel de la guerre qui traversait l’aéroport de Sarajevo pour permettre l’évacuation, les informations et surtout le ravitaillement en vivre. Cette ville fut à 80 % encerclés.

Voyait la hauteur du tunnel ou les militaires marchaient toutes la journée. Adrien fait 1.62 cm.

Nina fut très touchées comparés à la visites d’Auschwitz. Cette dernière lui a semblé irréelle, ce tunnel, raconté en image et en vidéo, lui a paru plus proche. Elle en fait la comparaison avec ses copines arrivées récemment de Syrie. Surtout quand nous lui avons expliqué que nous étions collégiens à cette époque et que nous ne savions quasiment rien de cette guerre.

Capitale de la Bosnie, nous nous arrêtons dans un parking à 25 min de marche du centre touristique mais à l’ancien site des J.O ou nous passerons une très bonne nuit. Et pourtant il y avait un match de foot national qui se jouait à côté.

Cette ville a gardé une grosse empreinte Turque. Nous retrouvons les odeurs d'”Ekmek” les échoppes…

Nous traversons le pont latin ou l’archi Duc hongrois se fit assassiner et ce fut le commencement de la 1° guerre mondial.

Nous faisons la photo touristique auprès de la flamme éternelle, mémorial dédié aux victimes et soldats de la 2°guerre mondiale.

Nous déambulons comme d’habitude quand nous visitons des villes. Nous tombons sur les fameuses parties d’échecs, grandeurs nature. Nous nous asseyons et regardons. C’est un spectacle folklorique à ne pas manquer: sa joue vite, sa parie, sa discute…un peu comme la pétanque en Provence.

Mais en nous éloignant du quartier touristique, nous voyons encore des stigmates de la guerre:

Les cascades de  Jajce :

En remontant vers la frontière Croate, nous nous arrêtons pour la nuit à 3 km de Jajce. Nous rencontrons une famille Belge qui voyage comme nous avec leurs trois beaux garçons.

Nous n’avons pas visité la ville ni son château car besoin de nature. Quelle belle surprise ce parc avec ses vieux moulins à eau miniature (dont un encore en activité). Des lacs ou ont peu se baigner (nous faisons l’impasse, un peu froide quand même).

En suivant la route le lendemain on remarquera que le lac est immense et qu’il offre plusieurs possibilités de détente (pêche, baignade, canoë, pédalo…).

En s’approchant de la frontière nous traversons une forêt ou tous les 50 m il y a ce panneau.

Nous traversons aussi d’immenses plaines ou l’on voit nettement les fureurs des combats passés. Le paysage est martelé de trou de bombes…

Bilan :

La Bosnie nous avons adoré. Comme quoi un pays non prévu peut se dévoiler. Nous avons tous aimé, et nous avons tous été marqué par ce pays pour diverses raisons:

  • La gentillesse et l’envie des cette population à nous recevoir.
  • La beauté des paysages même si certains sont très marqués.
  • Le devoir de mémoire des Bosniaques.

Nous reviendrons c’est sur, nous avons déjà projeté notre futur parcours.

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Emi administrator

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