Le voyage aura durée 27 jours soit du 14 avril 2018 au 18 Mai 2018.
La traversée:
Nous avons pris le bateau à Algesiras. Ca devait être à 18h, inchalla le départ c’est fait à 19h30. Les gens ce sont un peu énervés dans les files d’attente et une voiture en panne en début de file n’a rien arrangé.
A savoir, quand vous êtes dans le bateau aller faire vos formalités de douanes. Moi j’en ai eu pour 20 min avec Nina car j’ai montré ma carte d’invalidité, les garçons 1h15.
Tanger:
Nous sommes arrivés à Tanger et sommes sortis les premiers, le passage de douane en 5 min. Le douanier a discuté avec Nina qui dessinait. Il n’a même pas regardés nos passeports (ni Espagnol, ni Marocains n’ont regardé celui du chien, il est resté dans Ycare).
Nous nous sommes installés pour la nuit à Tanger Med, prés du petit port, au pied du poste de garde des gardiens. ils étaient super sympa. Le lendemain nous avons étaient surpris par la beauté naturel du site. Une belle vue sur la mer, un petit port de pêche. Les enfants ont regardés ces derniers remontés leur nasses, malgré leur petites petites pêches Nina les a aidés à mettre leur pêche dans les seaux.
Nous avons pris la route en direction de la grotte d’Hercule. site trés jolie gratuit en grande partie.
Vollubiliss:
Nous avons le plein d’eau sur une grande station service (50drh)excessif. Nous voulions dormir sur la route de Kenitra et Volubiliss: impossible. La gendarmerie nous a conseillé les campings, bé y en a pas sur cette route!
Du coup on a tracé à Volubilis et nous avons dormi sur le parking du site avec l’accord du gardien. Nous n’étions pas seuls, d’autres Français avaient négocié leur nuit pour 20 DRH, nous le gardien nous avait demandé 40. Il est revenu nous rendre 20.”comme ca tout le monde il est content”.
Après avoir fait les devoirs, visite de ce site qui pour moi est plus joli que ceux d’Athènes. Il y avait du monde pour la saison, notamment des cars de touristes. Mais ce site est tellement vaste et niché en pleine nature qui l’y règne un calme et une sérénité réconfortante.
Meknés:
L’après-midi nous sommes allés sur Meknès, une ville dont j’ai eu un coup de cœur 2 ans auparavant. Nous nous sommes garés sur le parking et nous avons retrouvé nos colocataires de Volubilis. Nous avons pris un guide pour l’après- midi car nous voulions mieux explorer cette ville. Il a été fantastique, il nous a fait rentrer dans des fours à pain, la tannerie… Une jolie découverte et par endroits une redécouverte. Le soir nous sommes allés prendre la température de la place de la “petite Marrakech”. Les enfants étaient éblouis. Happy était la coqueluche de cette visite. Les Marocains ont autant peur du chien qu’ils essaient de s’en approcher.
Le lendemain Seb est allé chercher 1l de jus d’orange fraichement pressées devant lui ainsi que des crêpes marocaines, avec les fraises achetés la vieil c’était un festin. Nous avons fait une balade en calèche pour visiter le côté ville impériale.
Azrou:
Nous sommes repartis du côté de Azrou pour voir les singes. Nous avions à peine installé le campement qu’ Happy c’est blessé au coussinet avec du verre. (voir la page de Happy). Après la visite au véto, nous avons changé de coin qui au final fut encore mieux que le précédent. Les singes se sont approchés jusqu’à 10 m de nous. Par sécurité, nous avons mangé à l’intérieur. Nous avions eu assez d’émotions pour aujourd’hui. Un peu de lessive manuelle avec éclairage lampe frontal. C’était assez drôle, Seb regardait partout pour voir si les singes n’approchaient pas de trop prés. Mauvaise expérience , 2 ans avant du côté du cèdre centenaire, là les singes sont plus violents. Petite balade matinale sans Happy (convalescence oblige) dans la forêt. Les enfants ont fait leurs 2 heures d’école, le temps pour nous de tout ranger et faire du nettoyage.
Meski:
Nous prenons souvent la route vers 11h. Cette fois, en faisant ces 5 h de route (avec pause repas) nous avons traversé toutes les saisons. Le printemps dans la forêt de cèdres, la neige au col (avec l’arrêt remplissage d’eau au seau dans un lavoir), l’automne en redescendant du col pour arriver à Meski en fin d’après-midi.
À Meski nous nous installons dans un camping municipal avec une piscine alimenté par une source. Endroit super joli avez des boutiques. Momo nous ramène le pain, l’huile d’olive qu’il produit… Les enfants se baignent avec les marocains. Mais nous sommes fatigués donc nous nous couchons tôt et levons tôt. Le désert nous attends.
Merzouga:
Tout le long de la route nous rencontrons des camping car, toutes nationalités confondus qui remontent.
Nous nous installons dans un camping, en bord des dunes pour 2 nuits. Nous avions pris l’électricité pour recharger plus vite un peu tous nos appareils mais surtout le frigo. Avec cette chaleur il donne des signes de faiblesse. Leur tranfo n’est pas assez puissant, nous sommes revenus au gaz. Ce coin fut un paradis, au bord des dunes avec une piscine à débordement dans un joli patio. C’est vrai que les 10 premiers jours nous avons tracés mais au final, c’était sympa d’arriver ici, pour se poser une première fois. Les enfants se sont jetés dans la piscine.Une balade en fin de journée le long des dunes.
Nous étions à 8 km de Merzouga. Le lendemain les enfants ont fait l’école dans la fraicheur du Riad. Nous sommes partis en ville. Première, déception de l’aventure: nous étions d’accord avec le gérant de faire A/R avec son taxi privé pour 50 DRH. Il nous a emmené dans son express en passant par de petites pistes ( sa bougeait à l’arrière mais c’était marrant). A l’arrivée, il voulait 70 DRH et ne voulait pas nous récupérer 2h plus tard. Il a appelé son patron, on lui a payé 50 DRH et il c’est cassé en nous laissant là ! (discussion houleuse, on n’est pas radin mais par principe d’un accord). On mange dans un resto ou on a attendu 1h15 nos tajines mais cela n’était pas dérangeant car le coin était gai, on a rencontré du monde…et c’était bon. Visite sans intérêt de Merzouga. Je n’ai pas trouvé de magnet pour cette étape (snif snif).
Quand nous sommes rentrés au camping après avoir payé un taxi 30 DRH, et une explication avec le gérant. Nous voulions faire un tour de dromadaire au couché du soleil. Tout ceux qui étaient devant les hôtels et camping ne travaillaient que pour ces derniers. Donc on a réservé 2 dromadaires au gérant plus un couscous pour le retour de ballade. Là aussi, un peu de mauvaise foi. Nous étions logés en haut du camping au pied des dunes et pour attendre le dromadaire nous sommes allés à l’accueil à l’opposé des dunes. Finalement, nous avons du courir pour remonter en haut du camping au pied des dunes. Là, nous attendait le berbère. Nous la voulions cette ballade, c’est la 3° fois qu’on met les pieds au Maroc donc il le fallait absolument. La seule chose ou nous avons été dessus c’est que le soleil était caché derrière les nuages donc pas de jolie spectacle. Ceci est indépendant à toute volonté humaine! On c’est bien marré, le guide était sympa. Les enfants ont couru, sautés dans les dunes. Moi, le berbère m’a fait descendre une dune sur le cul. J’ai fait mon sport pour le mois. Les dunes de Merzouga sont hautes et pour y arriver j’ai soufflé…Un bon moment! Même si Adrien c’est un peu fait écraser les castagnettes sur le dromadaire.
Une bonne douche, on était jaunes. Un repas complet nous a été servie: chorba, couscous et un flambi comme dessert. Nous avons demandé de l’eau pour Happy, un simple bol. Le serveur est revenue avec du poulet. On le remercie, il revient avec de la soupe. Happy salivait, mais non t’as pas le droit! Pour finir, il a découpé une bombonne d’eau de 5l pour verser de l’eau dedans. Une bonne rigolade car Happy n’arrivait pas à boire. Nous avons pris du repos dans ce camping malgré nos petits déboires et le frigo qui monte qui monte…
N’Kob:
Nous sommes partis sur N’Kob le lendemain. Adrien ayant gouté les 3 tajines, repris 3 fois du couscous en 24 h. Il a été malade. Il a voulu absolument tout tester. il a testé les diverses toilettes rencontrées sur la route.
N’Kob nous ne connaissions pas. C’est un nouveau coup de cœur. Le village est magnifique avec ces 45 kasbas et son Oasis.
Nous étions dans un camping, tout seul. La piscine était inaccessible car tempête de sable la veil. Le dimanche c’est souk hebdomadaire. Il était temps car à chaque fois que nous arrivions dans un village c’était un jour trop tard pour le souk. J’ai acheté mes épices, légumes, viandes et fruits… Le camping possédait une belle pièce fraiche de repos à l’abri du vent que nous avons utilisé pour jouer aux trivials poursuite. Le prix pour une nuit sans électricité a été de 12 €. C’est la première fois qu’on nous compte les enfants (camping, visite, musée) en plus pas de piscine, pas de wifi, pas de bac à linge et une douche en moins pour cause de tempête. A Merzouga on a payé 16 €/2 nuits. Chercher l’erreur?!
On est parti vers M’Hamid, l’autre désert. L’entrée du Sahara! Nous avons traversé un bout de la vallée de Draa avec ses oasis à perte de vue. Un joli paysage changeant, désertique en cailloux, oasis, col de montagne.
Tamegroute:
En allant sur M’hamid nous nous arrêtons pour déjeuner dans la palmeraie de Tamegroute. Bien que nous sommes dimanche, nous visitons la partie ancienne de ce village avec un guide. Il nous emmène devant la fameuse bibliothèque ( fermé), nous explique que cette ville a été ériger grâce à un pacha dont ces descendants vivent en Irac. Visite de la poterie avec achat de mes photophores. Une belle balade de 2h dans ce village ou les enfants vivent pieds nus et ont tous le sourire.
M’Hamid:
Arrivé à M’Hamid, on trace au bout du village croyant voir les dunes. DÉCEPTION. Ou est le désert? Seb décide de s’enfoncer un peu dans ce désert rocailleux. Ycare tient bon. Je suis décidée à revoir les dunes.
On repart direction l’autre côté de M’Hamid. On prend une petite route et là miracle. On tombe sur un “kamp” le kamp Jamal. Une petite mine d’or dans le désert. Accueil des nomades, les pieds dans le sable.
La chaleur et leur gentillesse nous émeus. Hassan me propose de faire un tajine. Je lui dis ok mais prend mes légumes. En attendant, il me dit , prends les enfants va jouer et attend le couché du soleil sur les dunes, je m’occupe de tout. J’ai bien entendu, rien à faire ce soir. Je réfléchis même pas. Nous partons vers les dunes accompagnés d’Happy. Sa plaie se referme. Il s’éclate, creuse, cours, monte descends. On est seul au monde sans touriste. Le couché de soleil superbe. On rejoint le kamp. C’est un camp nomade ouvert aux touristes avec ses commodités: WC, douche aux seaux, eau du puits, cuisine au gaz barbecue. On boit et reboit du thé (mon Dieu que j’ai fait pipi cette nuit et que j’ai pas dormi). On se met assis sur des cousins sur leur tapis. Hassan a préparé une salade marocaine un tajine végétarien. C’était mon meilleur tajine. Nous avons fini cette soirée magnifique au coin du feu avec eux, en parlant de nos vies. Le matin, tiens du thé… Je leur ais offert le pain dur que nous gardions pour les biquettes rencontrées sur les routes et une quinzaine de mes bougies à la citronnelle. Nous avons eu notre nuit nomade, ok on a pas voulu dormir dans les tentes. Il nous ont demandé 20 DRH on a donné le double. Nous sommes partis en nous disant que nous aurions du donner aux moins 100 DRH. Mais les adieux, les nomades n’aiment pas ca des qu’on c’est embrassé et dés que nous avons donné le billet ils sont vite parti. C’est ce genre de rencontre qu’on recherche dans notre aventure. Les gens qui ont le sens de l’hospitalité et pas le sens des revenus. Ils nous ont demandé de parler de leur kamp nous le faisons avec un réel plaisir et nous l’aurions fait sans leur demande. Si vous cherchez un réel dépaysement loin des sentiers touristiques: kam Jamal.
Zagora:
Nous avons repris la route vers Zagora. Nous nous sommes arrêtés encore une fois dans un camping mais vu les prix pourquoi sans privé. Nous sommes au milieu d’une palmeraie et nous avons accès à la piscine et au patio du riad d’à côté. Le camping nous a prêté 2 nasses et 2 petites tables en bois. Youssef a fait notre lessive pendant qu’on se prélassait à la piscine. Petite visite de Zagora avec un peu de ravitaillement et achat de beaucoup de biscuits à la pâtisserie.
On c’est surtout reposé et on a essayé d’enlever les traces du sable du dessert. Sans grand succès. Mais comme on en pas finit avec le sable…
Nous avons rencontré une famille Anglo/Turc. Leur fils de 2 ans nous chipait toute la journée notre vaisselle. On devrait se revoir en Turquie.
En repartant, nous nous sommes arrêtés au souk pour encore un plein de légumes et d’olives.
Tata:
Sur la route nous nous sommes arrêtés à Foum Zguid,en plein centre du village, en pleine palmeraie. Nous sommes tombés en plein rallye historique du Maroc. Un joli coin. Les gens nous saluaient sans nous déranger.
En repartant, nous avons vu un Oued avec de l’eau. Les enfants ont barboté et Happy était tout content de pouvoir nager.Il ne voulait plus sortir on a galéré pour le ramener sur le rivage.
On a croisé des tornades:
On a encore fait un arrêt avec vue sur un canyon et une palmeraie plongeante à Tissint.
Dernier arrêt avant le spot de ce soir: les grottes de messalistes de Tata. A voir!
On c’est baladé dans les gorges, grimpés dans les petites grottes. La couleur rouge du canyon était magnifique. On se serait crus en plein Colorado.
On c’est enfin stationnée sur le dessus de ces grottes. Une immense esplanade. Nous étions tous seuls, dommage qu’il y avait du vent mais c’était splendide.
Tafraoute:
Nous avons passé une nuit calme avec les écureuils du désert qui sont venus nous voir ce matin.Un peu d’école et de rangement puis nous reprenons la route. Entre hier et aujourd’hui nous en prenons pleins les yeux: canyons, cols, palmeraies luxuriantes. Nous avons la route pour nous tout seuls. Tout le monde petit et vieux nous salue. Nous observons leur travail au champ et la façon de porter leurs fardeaux.
À côté de nous un puits sert au village. La mère te la fille fait puiser l’eau. Seb décide de les remplacer. Elle se repose et le regarde en riant car il est lent. Je n’ai pas osé prendre de photos, je trouvais ça irrespectueux. Elles doivent le faire au moins 1/j. C’est une des rares familles à ne pas avoir d’eau chez elle. Ces images sont gravées dans nos têtes.
Naïma nous emmène du côté des peintures rupestres qui représentent des gazelles. C’est joli à voir.
Le lendemain école et ballade dans ses gros blocs de rochers. Encore une fois , on grimpe, on grimpe avec happy. De retour, le coucou est là livré au CC. §Une semoule si fine. Et bien sûr une quantité pour 6. Elle nous propose le thé et la visite de sa maison après avoir mangé. Une vraie maison berbère avec son four à pain à l’extérieur, des chèvres, des poules. Nina repart avec des œufs durs que Naima a fait cuire pendant qu’on buvait le thé plus 3 kg d’amende de son arbre.
Si vous passez par Tafraoute, arrêtez-vous commander un plat chez elle, la maison rose numéro 10,3 km après Tafaroute.
Guelmin:
Tiznit:
Taroudant:
Marrakech:
On arrive sur Marrakech avec un ciel gris. La route que nous avons prise était en travaux. Nous avons même pris une piste en terre. Elle a été longue. Nous étions contents d’arriver.
Le camp de ce soir sera tout simplement le grand parking à l’entrée de la ville. La nuit risque d’être courte car il y a du bruit mais après tout nous sommes dans une grande cité.
Les enfants se souviennent avec enthousiasme du souk, des singes en culottes. Un bon jus de fruit sur la place. Une déambulation dans le souk. Un repas prit sur une terrasse en hauteur. Et la, la cerise sur le gâteau. Les enfants ne s’y attendent pas. Qui nous rejoints sur le toit de cette terrasse:
Abdoul ou plutôt Karim de son vrai nom. Le gentil stagiaire de notre première visite au Maroc. Le garçon qui s’occupait d’eux au mini club de l’hôtel. Nous sommes contents de l’avoir revu. Il a fini ses études et est devenue guide touristique. Il a toujours son beau sourire. Les enfants sont heureux de leur soirée en sa compagnie.
Nous repartons avec encore la promesse de se revoir comme à chaque passage dans cette ville. Demain nous partons vers son village natal ou son cousin Momo nous attend.
Ouzoud:
Nous partons sous la pluie. Décidément nous n’avons pas de chance côté temps. On dépasse rarement les 20° alors que ce pays est réputé pour sa chaleur.
Ouzoud est toujours aussi poignant. OK! Je radote mais à cause du sale temps les cascades sont rouges de boue. On part se promener en se demandant comment va t’on traverser demain pour rejoindre le havre de paix de Momo.
Qui je vois à une table d’un café, Rasta man. Momo en chair et en os. On lui présente nos enfants qu’il n’avait pas rencontrés la première fois. On boit un thé et on se donne RDV demain pour manger au havre de paix en espérant que la rivière se calme.
Nous dormons sur un grand parking ou nous sommes encore tout seul. La nuit est très mauvaise pour moi. Les chiens qui aboient les voitures qui vont et viennes.
Un petit tour au zouk d’ouzoud qui se situe en plein champs.Et les enfants gouttent aux fameux beignets.
Le lendemain on se gare au bout du chemin pour descendre aux cascades. Un gentils Monsieur nous permet de parquer Ycare le temps d’aller chez Momo.
On descend, on descend. Momo nous attend. Son camping est toujours un coin de paradis ou seul des aguerries de tranquillités sont admis. La rivière est un peu descendu mais c’est encore dangereux et de toute façon le temps pourrit ne permet pas aux enfants de s’y baigner. Happy est tout triste de ne pouvoir sauter dans l’eau.
Momo nous fait un repas gargantuesque et avec amour. On se régale. Les enfants jouent avec ses perruques de rasta. Ils vont au potager.
Mais le temps nous fait forcer le retour. Arriver aux grandes chutes les radeaux fonctionnent aujourd’hui. C’est la seule façon de traverser. Nous sommes courageux nous faisons un tour jusqu’aux cascades. Il pleut de cascade. Nina rigole, crie. Nous saluons le frère de Karim, Hassan. Nous remontons, le long long chemin ponctué de restaurants et boutiques. Mais nous sommes plus intéressés par les singes et leurs bébés qui ont 3 ou 4 jours.
Nous essayons de changer d’endroits d’aller dans le village de Karim .
Mais c’est une piste et il se met à pleuvoir. On a peur qu’Ycare ne puisse remonter demain donc on repart sur le parking.
Il y a la fête pas loin, pleines de petites filles sont habillées en princesses. Nina se mêle à elle et elles jouent assez tard.
Casablanca:
Nous quittons Ouzoud sous une purée de pois. Décidément ce temps nous gâche un peu notre aventure. Nous aimerions au moins enlevées nos vestes.
Nous savons que la route sera longue jusqu’à Cas mais pas ace point. Nous sommes pressés par le temps car la mosquée Hassan 2 ferme à 16 h. Du coup je confectionne des sandwichs pendant que Cécé conduit. Nous arrivons à Casa à 14h30. On se gare en face de la mosquée. Nous essayons de trouver la billetterie. Nous traversons l’esplanade puis nous suivons des Français qui la cherchent aussi. Au final, nous payons la visite 31 € ( un peu chère pour le Maroc et 50 min de visite) avec guide obligatoire. Cette mosquée est gigantesque en tout: taille, marbre, bois, couleur et budget. Les enfants sont fascinés par cette découverte et son histoire.
Nous ne voulions visiter que cette mosquée à Casa, du coup nous repartons cette fois vers un camping en bord d’océan. Nous devons surtout faire une machine et mettre à jour le blog. On en profite quand même pour faire une promenade sur la petite plage . Cécé s’aperçoit que notre transfo ne fonctionne plus. Il est un peu patraque. Il a été fatigué toute la journée. Une bonne nuit de repos et demain il aura 40 ans.
Rabbat:
Aujourd’hui, mon homme à 40 ans. Nous avons passé une bonne nuit dans ce petit camping en bordure d’océan. Nous ne resterons pas car autour il n’y a même pas de pain..Nous reprenons la route vers Rabat. Cette ville nous avait surprise. Nous ne pensions pas l’aimé mais le contraire c’est passé. Donc nous voulons faire cette visite aux enfants. c’est quand même une capitale et pour eux (ou pour nous) c’est important qu’ils l’explorent.
On parle plus du manque de soleil le contraire eut été étonnant. En faite, le ciel c’est dégagé et nous avons eut 28°. Chic, chic chic.
On part à la dérive des ruelles de la kasbah avec ses couleurs bleues et blanches. Une rencontre dans l’une d’elles, et on prend le thé dans l’ancienne maison des pirates reconvertie en maison d’hôtes. Les enfants apprennent que l’embouchure de la rivière était le repère de ces “dépouilleurs”. Les enfants comprennent que dans les ruelles, les portes de maisons ouvrent sur plusieurs maisons. Car à l’époque on faisait construire une autre puis une autre dés que la famille s’agrandissait, ça faisait des minis quartiers.
On reprend notre promenade dans le jardin andalou avec plein de senteurs.
On arrive au tombeau de Mohammed V. La visite est interrompus pendant 30 min suite à une visite diplomatique. On attend et les enfants découvrent les gardes royaux à cheval et les gardiens du tombeau.
On remonte en prenant le souk. C’est un des plus beaux et au final un des moins chères du Maroc. Adrien et Nina s’offrent une djellaba. Cécé des tongs. On boit un jus de canne à suce aux gingembres-citrons. Pas très très bon, à long terme un peu écœurant. Des crêpes marocaines pour le goûters.
Après cette longue balade et ces découvertes on repart pour dormir sur une aire de repos de route nationale. Une aire surprenante avec des jeux, un bassin a grenouilles, des paons. Du coup on mange au resto pour fêter dignement les 40 ans de Mr.
Tanger :
La nuit fut courte, nous étions sous une ligne aérienne.
Nous prenons la décision de reprendre le bateau plus tôt que prévu. Nous essayons de trouver un véto sur Tanger car happy doit repartir avec un certificat de bonne santé. On cherche sur Google et on prend le premier sur la liste. Nina et moi emmenons Happy. Je suis perplexe ca ressemble un une SPA. Personne ne parle français. J’essaie de me faire comprendre. Et j’attends le véto. Nina s’amuse avec les autres animaux. D’un seul coup Happy se fait enfermer dans une cage (avec eau et croquette). Nina se met à pleurer. J’essaie de faire comprendre que c’est notre chien que nous ne sommes pas là pour l’abandonner. Puis au final, j’ai saisie qu’il le mettait là pour sa protection envers les autres animaux. Le véto arrive, il m’explique en bon français que je suis dans un refuge et qu’il a cabinet plus loin et que là il pourra me faire le certificat. On retraverse Tanger. On passe sur les difficultés à se garer. En rentrant au cabinet, on m’accueil et on m’explique que le patron les a déjà appelé. Donc, je passe devant un couple qui attend. 35s de visite un tampon et 15 € en moins.
Ca nous laisse un goût amer, il est déjà 17h. On a pas pu visiter Tanger. On voulait faire des courses à Carrefour mais une barrière de hauteur nous l’interdit. On en a ras le bol. On décide d’aller au port et d’essayer d’embarquer sur le bateau de 20 h.
Retour au port. Paperasserie assez rapide. On attend notre tour pour passer au scanner. Tout le monde descend et regarde le spectacle.
On contacte nos amis Belges qui au final embarqueront à 22 h avec une autre compagnie. On attend, on attend. Viens l’embarquement . On partira à 22 h. Avec le décalage horaire, nous toucherons terre à 1 h du matin.
Bilan:
Nous sommes restés 35 jours, nous avons quasiment suivis notre itinéraire de départ. Nous avons fait de belles rencontres quoique un peu rares. Nous nous sommes aperçus d’un changement de comportement des Marocains envers nous, en moins de 2 ans. Nous sommes toujours privilégiés entant que touriste mais ce n’est pas nous qu’ils recherchent. Ils veulent la clientèle américaine. Le français dépense pas, nous a t’on expliqué.
Notre voyage a été un peu bousculé par les pannes de Ycare et le mauvais temps. La chaleur tant espérée n’était pas au rendez-vous. Nous aimons toujours ce pays, avec bien sur certaines régions plus que d’autres.
La région de Meknés toujours en tête suivie de prés par Merzouga et M’hamid.
Nous ne reviendrons pas sur la côte car elle est semblable à la nôtre.
À propos de l’auteur