Norvège

Norvège

Aujourd’hui, cela fait 2 mois que nous sommes partis. Mes enfants me manquent. Nous sommes toujours contents d’être sur les routes même si c’est un peu fatigant.

On laisse ce matin derrière nous la Suède et la famille de Charlotte. Comme à chaque fois que nous rencontrons des familles c’est du bonheur et de la tristesse.

Nous passons la frontière: pays tant attendus, tant espéré, par mon mari, tant compliqué à préparer.

Sur la route nous décidons de changer de cap et nous ne passerons pas par Oslo. Payer l’entrée des villes ne me plaît guère et en plus le parking. Tant pis si on loupe une capitale. De toute façon on a besoin d’une pose nature.

Attention avant d’entrée en Norvège vous devez vous inscrire sur ce site: carte bleue , carte grise et niveau de pollution du véhicule sont nécessaires.

https://www.autopass.no/visitors-payment?_ga=2.64303661.343284968.1554908037-86492598.1554908037

Quoiqu’il ait dit les routes ne sont gratuites que quand elles sont finies d’être payé.  Donc quand elles sont encore en financement vous devez sortir le porte monnaie (enfin pas vraiment). Cela vaut pour les nationales, autoroutes ou départementales, les entrées dans les grosses villes et parfois même les villages. C’est automatique vous ne pouvez pas déroger à la règle ou passer par une autre route. La seule façon d’y échapper c’est de ne pas vous inscrire. Beaucoup le font, tant mieux pour eux, nous nous sommes honnêtes et respectueux des lois des pays. surtout la Norvège tolérance 0 pour toutes infractions.

Vous recevrez vos factures 3 mois après et certaines fins décembre (ça c’est pour les petits villages).

 

Autre chose aussi, le camping sauvage n’est pas si simple si on respecte la loi.

https://www.visitnorway.fr/hotels-norvege/camping-caravanning/

Effectivement, ca paraît facile sauf que concrètement, dés qu’il y a un morceau de plat, il y a une habitation. Les chaines camping forbiten sont partout. De plus, les aires de pique-nique ou d’arrêt sont souvent limité à 30 min ou 2h. Ca laisse peu de choix. Nous avons souvent opté pour les parkings de station de ski qui sont gratuits et tolérés.

 

Ca vous donne le ton de mon article et de notre ressentie sur ce pays.

 

Une pose sur la route:

On se trouve un coin vite fait au bord d’un petit lac. La nuit laisse place au jour continu.

On sait qu’en Norvège la route sera longue en temps mais pas en kilomètres. Le trintrin est bien renté maintenant. École pendant que les adultes rangent et préparent la journée. Donc on roule.

On traverse les lacs, les ponts, les tunnels (payants).

On fait une halte d’une petite heure à Mandale. Première ville aux maisons blanches.

Et je ne sais pas ou sont passés les photos.

Premier arrêt dans un fjord, dans un tout petit port. Les pêcheurs nous disent que nous pouvons utiliser la cuisine avec ses commodités (super le lave-vaisselle), les WC, la douche et la laverie. Chouette une machine gratuite et de 8 kg en plus et WIFI. On passe la soirée tranquille presque comme à la maison.

 

 

 

 

 

 

 

 

On reprend la route direction un des moments très attendu de notre aventure. Des mois qu’on se prépare psychologiquement. Faut dire ce qui est on n’est pas des randonneurs chevronnés, pourtant on est des anciens randonneurs chevronnés.

Le Rocher de Preikrstolen:

Au vu de la météo on élimine la ville de Stavanger. On prend notre premier bac pour se rendre sur cette île. Même pas le temps d’attendre. On embarque direct. Traversé de 8 min donc je sors vite avec Nina  pour prendre des photos.

Pas le temps, on rencontre des motards Portugais qui nous ont croisés au Portugal. Cool.On remonte. Mon homme me dit j’ai payé mais que pour moi et Adrien. Bon pour les filles c’est gratuit.

On arrive à un grand parking: 20 € que tu restes 1h ou la journée (interdit la nuit). Les randonnées en Norvège c’est finalement payant.

On s’équipe, on sait que la montée est difficile donc bonnes chaussures. On se couvre.Y a 607 m de dénivelé et à priori il fait froid la haut.

On est parti. La ballade est constituée de grosses marches creusées dans la roche, de chemin de bois qui traverse des zones “marécageuses”.

 

 

 

 

 

 

 

 

On y va tranquille, il est 14h30, y a beaucoup de monde. C’est un peu serré par endroits. Le temps et surtout la température sont excellents pour faire ce genre d’activité. Sérieux, je souffre un peu voire beaucoup. Mes années scoutes sont loinnnnn.

Au bout d’1h30, nous arrivons au bord d’un lac. Et bien sûr Happy se jette dedans avec sa casquette. Il se fait mitrailler par des Asiatiques, comme bien souvent. On arrive enfin en haut du rocher. Et là, on sait pourquoi on a souffert, la récompense est au bout du rocher. “Je vous en prie mes chéris allez y maman garde les sacs” ( maman est pétocharde du vide).

La vue sur le fjord : carte postale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On retourne au lac pour goûter. La température à chuter mais c’est gérable.

Au final la descente est plus dure, plus sinueuse. Peureusement, y a moins de monde. La fatigue se fait sentir.

Nous aurons marché 4h30, j’ai mal partout (2 jours pour m’en remettre).

MAIS ON L’A FAIT

On repart et nous trouvons un coin de route à quelques km. Trop fatigués pour voir plus loin.

Finalement la nuit sera calme ou alors nous étions; trop épuisés pour entendre la route. On roule et on décide de voir venir. Notre prochaine étape est à 2 jours de route. La pluie est là.

On traverse des montagnes avec des chutes d’eau à ne plus savoir qu’elle est la plus belle, la plus haute, plus incroyable. Avec plus de lumière ça aurait été grandiose.

 

 

 

 

 

 

 

 

On fait une pause au bord d’une cascade. Pose pipi, faut bien. Je vais chercher tout le monde. Je vous laisse découvrir pourquoi:

 

Un peu étonnant mais en fait sympa.

 

 

 

 

On passe 2 tunnels avec des ronds points aux allures de science-fiction.

 

 

 

 

 

 

 

 

On en a pris plein les yeux mais nous avons l’impression de ne pas avoir profité à cause de la pluie. on dort dans une station d ski.

Bergen:

On repart sous la pluie jusqu’à  Bergen. Mais encore une fois une route splendide, cascades, rivières, tunnels…

On s’arrête à Ikéa car j’ai bloqué mon tel, et j’ai besoin d WIFI pour le débloquer. On a de la chance, la pluie s’arrête arriver à Bergen. Très jolie bourgade, tout se fait à pied. Mais très très touristique, elle fait partie des arrêts de bateau de croisière. On y découvre un marché.

On rencontre des jeunes en tenue traditionnelles. En parlant avec  l’un d’eux, elle nous explique qu’aujourd’hui c’est la remise des diplômes de fin d’études et par tradition. Du coup elle accepte de posée avec Nina.

On repart et on fait un arrêt en haut d’une montagne ou nous attend 2 arcs en ciel. La vue le lendemain matin avec cette petite balade d’un quart d’heure. Vue imprenable sur le plus long fjord de Norvège avec en prime un peu de soleil.

On passe le plus long tunnel du monde (26 km) c’est le panneau qui le dit mais je crois que ce n’est plus d’actualité. Assez monotone alors un peu de lumière bleue pour se réveiller.

 

 

Laedal:

On devait juste s’arrêter pour voir l’église blanche. Nous y resterons quelques heures. C’est super jolie, d’un autre temps. C’est le premier weekend de l’été donc c’est fête. On goûte à pleins de petits mets imprononçables et pas souvent à notre goût. Et les garçons sont ravis de ce rassemblement de vieilles voitures.

La route 55:

Notre route préférée de Norvège, parsemés de sommets enneigés, de glaciers, de cascades, de rivières, de virages en lacets.Un décor d’Alaska et après de la Pampa.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore une fois on en prend pleins les yeux.

Nous avons vu les “fameuses églises en bois”de bois debout dont celle-ci, les arbres ont été coupés en 1180.

On c’est levé à 8° et on finit à 19°. Belle récompense.

Geranger :

C’est dimanche, c’est la fête des pères et il pleut. On profite d’une accalmie pour faire un tour dans Geranger. Pas grand chose à voir à part les trolls à côté des magasins touristiques.

Adrien en profite pour prendre une douche.

La route des Trolls:

Une route attendue. En fait, nous, on a fait pire: arrêt cascade

 

 

 

 

 

 

 

 

Et vue panoramique.

 

 

 

 

 

 

 

 

photos avec nos nouveaux amis. Des petits farfadets.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On s’arrête au bord d’un lac pas loin de la route E 136. Petite balade.

Le cercle polaire :

2 jours plus tard et une route avec beaucoup de travaux, on passe le cercle polaire.

il pleut un peu fait un vent glacial. On a 8°. On rencontre une française à la boutique. Elle nous échange volontiers notre billet de 100 NOK qui n’est plus valable depuis le 01/06/2018. On ce l’ait fait refourguer par un vendeur à Bergen en retour de monnaie). On achète un bonnet bien chaud pour le peu de poil que mon mari a sur la tête. Attention, avec les coordonnées du cercle dessus. C’est un endroit encore une fois très touristique mais on ne le passe qu’une fois (euh non deux car on compte redescendre).

 

 

Trondheim:

Premier ravitaillement. Le frigo est vide. On teste les magasins RAMA 1000, corrects. On se privera de yaourts. J’avais prévu mon coup et j’avais pris un paquet de flan à la vanille pour en faire…

Après les habituels péages pour rentrer dans la ville. on s’arrête devant la cathédrale. On paie l’horodateur, pas de ticket. Une personne nous explique que comme la rue est en travaux on ne paie pas le stationnement. Ok, en revanche la machine a accepté notre paiement de 11 € pour 2h de visite elle. ils ne peuvent pas les éteindre quand c’est comme çà.

Une petite ville, qui se fait avec plaisir à pied. Une énorme et belle cathédrale. Un parc sympa quand il fait beau. Une vue sur les vieilles maisons qui se reflètent dans l’eau.

En moins de 2h on en fait le tour.

On repart pour avancer sur Bodo. Halte dans un joli coin avec des ruines et des ballades à faire le lendemain. Dommage il pleut averses. On fait l’impasse sur Bodo et on prendra le ferry à Skutvik.

On poursuit notre chemin vers Skutvik. On arrive à 18h et hop on prend le ferry à 18h30. On s’attendait à dormir sur place. OK cool.

La traversé se fait sous la pluie mais s’en problème.

Les Iles Lofoten :

Arrivée à 20h30 sous la pluie, pour changer. On trouve un petit endroit 10 km après Soalver. On part promener le chien, et là, à 22h30 du soir des pingouins (pas des vrais, des surfeurs c’est le surnom qu’on leur donne). Un gars la quarantaine, s’habille en pingouin et va se mettre à l’eau. Juste avant il nous explique que c’est le moment idéal et qu’il fait bon. Tout est relatif, il y a beaucoup de vent et il fait 6°. D’autres s’en vont faire de l’alpinisme, on les entendra rentrer vers 7h30 du matin. Bon, on n’est pas encore Norvégiens. Même si il fait jour la nuit on dort.

Le 21 juin c’est l’été paraît-il! Il pleut et il fait toujours 6 °. On brave le froid et on part visiter la Venise des Lofoten:

On voit nos premières têtes de morue accrochée par milliers au grè du vent. (l’odeur n’est pas insupportable). Des gens étendent les algues sur des étendoirs. Un petit port mignon.

 

 

On se cale dans un camping vers midi. Trop froid, trop pluvieux. Besoin de se mettre au chaud et de faire des machines. Camping super. Une belle grande salle avec un énorme canapé. Une cuisine et un four (dont je me suis servie). Nous étions seules toutes l’après-midi. J’ai fait 3 machines, j’ai profité car la jeune fille m’a dit :”on paie une fois et on fait autant qu’on veut”. La pauvre, elle savait pas à qui elle s’adressait.

Le lendemain, une accalmie et les enfants ont fait du canoë mit à dispo ainsi que des barques, un bain finlandais à ciel ouvert (eau 3 °). Super camping en tout point.

Le musée Viking à Bostad :

Nous avions repéré ce musée avant notre départ. C’est un musée avec une partie exposition, une partie reconstituée de ferme d’antan, avec des ateliers pour tout âge et le final une balade en drakkar.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faisait froid, on ne s’y habitue pas. Le personnel est sympa et on a un prix famille. (c’est quand même pas donnée (78 €). Une application en français permet de suivre toute l’exposition sur l’arrivée de ce peuple et sa façon de vivre.

Les enfants ont adoré, nous aussi. La visite à durer 4 bonnes heures.

Nous avons fait la connaissance de deux familles française durant notre visite. Du coup, on passera la soirée ensemble non loin de là dans un petit port. Nina s’entend à merveille avec Lili et nous, les adultes on bavarde, on rigole, on se gèle, on se gèle.

On les quitte le lendemain, ils vont vers le sud et nous vers le nord.

On repart sous la pluie, le vent glacial. On passera la journée sur la route en faisant pas mal de halte. Mais ce temps nous empêche de profiter de ces belles îles à l’eau turquoise.

Nous décidons de ne pas aller au cap nord. La météo s’annonce très mauvaise pour plusieurs jours.

Narvik :

La décision fut douloureuse pour mon mari mais on met un terme définitif au cap nord. On arrive à Narvik, un dimanche, rien d’ouvert (on repartira avec nos sous norvégiens équivalent à 12 €. Narvik était incontournable pour nous. Pas pour la ville, elle est sans intérêt

.Mais c’est personnel. Le grand-père de mon mari à débarqué à Narvik pendant la Seconde Guerre mondiale et il est devenu prisonnier de guerre par les Allemands bien sur. il y a un musée sur cette bataille et nous voulions le voir car pépé Romain qui est décédé à 94 ans n’en parlé pas tant que ça. Normal me direz-vous. Dans l’ensemble ce musée est bien fait toujours avec une appli en français. La partie norvégienne, allemande et anglaise et bien développée mais la partie française et polonaise laisse à désirer. Nous sommes émues de voir la copie de l’accordéon de pépé car c’est pendant son incarcération qu’il a apprit à en jouer et l’a rapporté en France.

Nous prenons la route vers la Suède et là, miracle nous croisons notre seul et unique élan qui c’est en allé avant que je le prenne en photo.

Bilan:

Nous sommes restés au final que 13 jours soit la moitié du séjour prévu.

  • L’ambiance de la Norvège ne nous a pas plus. Il est impossible de rentrer en ville s’en payé et repayé.
  • Il est interdit de se garer à mois de 150 m d’une habitation. Il n’y a que des habitations et tous les chemins sont ‘fobiten”.
  • Tout y est chère, ça nous étions au courant.
  • La route n’est pas si gratuite que çà et au final même cher. Calcul vite fait de tête (en attendant la facture) 15 € de Tromdheim à Skutvilk.
  • Les gens sont très froid.
  • Le mauvais temps, nous savions que nous allions pas avoir très chaud mais à ce point.
  • Le point positif est le paysage quand on peut le voir.

À propos de l’auteur

Emi administrator

Laisser un commentaire