Albanie, Macédoine du nord et Bulgarie

Albanie, Macédoine du nord et Bulgarie

Albanie:

Le passage de la frontière n’a pas été si simple: Côté Grecs, papiers scannés, recherche dans leur base je ne sais quoi. Et au bout de 20 minutes, ils nous laissent passer.

Côté Albanais, alors là; la douanière ne comprend pas pourquoi on vient en Albanie, demande si c’est la première fois. Je lui réponds non, car d’un c’est vrai et secundo on sait pas, peut être que l’Albanie garde des traces. On l’a joue honnête ! Elle va chercher un autre douanier, ils se mettent à deux pour regarder nos cartes d’identité, nos papiers véhicules. Une fouille sommaire du camion. Combien de temps vous restez…PFFF 10 jours (au pif)…

On demande à Seb de déplacer le camion, et là boum, il rentre dans le mur. Le chauffeur d’en face croit que c’est sa faute. Lui donne une ampoule de la veilleuse côté, que Cécé à casser. Confusion générale. Il a tapé le parechoc.

Ca y est 45 minutes plus tard on nous tend les papiers et on part. Etant donné que nous étions dans une frontière ouverte qu’aux transporteurs ou frontaliers, nous pensons qu’ils ne savaient pas quoi faire de nous.

Il est tard, nous sommes crevés, on se pose juste après la frontière.

Pogradec :

Nous savons que nous resterons que quelques heures en Albanie car nous gardons ce pays pour notre retour. Nous sentons toujours cette chaleur humaine.

Nous voyons cette simplicité sur la route. Il est 9h et les Albanais partent à peine au travail.

Pogradec est une station balnéaire, ils sont tous affairés pour finir les derniers préparatifs de l’ouverture estivale. Ce lac qui sépare Albanie/ Macédoine est d’un bleu, et il est si grand.

Nina observe la Macédoine du Nord.

On part se balader le long de la promenade, On y trouve de tout: bars, restaurants, tobogans aquatiques et des trucs rigolos:

Après une discussion amusante avec deux mamies, nous reprenons la route qui longe ce lac vers la Macédoine.

Ca nous surprend toujours de voir ses bunkers omniprésents en Albanie, dans les champs , les jardins, en ville. certains ont été enjolivé. Quand on pense qu’ils n’ont jamais servi, que les plus vieux datent de 1967 et les plus jeunes de 1991. Je fais pas de politique ni de jugement. Mais c’est un gâchis financier.

On a de belles trouvailles sur la route.

La frontière n’est qu’à 3 km, chécké en 54 min et une fouille plutôt curieuse pour notre véhicule.

Macédoine du Nord :

Les douaniers ont un regard imposant. Côté administratif ca va vite mais l’examination du camion est un peu plus poussé. Ils trouvent de suite ma trousse d’urgence sous mon siège. Heureusement que c’est celle pour les bobos et pas ma pharmacie. Bref, on passe…

Ohrid :

Avant d’arriver à la ville d’Ohrid, nous longeons toujours ce superbe lac. Nous nous arrêtons pour admirer l’ancien village de pêcheurs sur pilotis dont les maisons sont faites de pailles et de torchis.

Nous avons un panorama sur ces montagnes, cette couleur ou nous distinguons à peine le ciel du lac.

Petite ville, sur la rive du lac, avec une orientation ottomane. On retrouve ses rues étroites, ses petites ruelles, son vieux Bazard, ses églises, son marché couvert dont St Sophie (encore elle) ses mosquées. Un petit aperçu de notre temps regrettés Turquie.

On flâne tous simplement, le temps se gâtent et l’heure tourne. Nous sommes parqués sur un parking payant et qui ne nous plaît pas du tout.

Nous trouvons notre bonheur, de l’autre côté de la ville au bord du lac. Ce coin est fréquenté par les locaux qui viennent en petit groupe ou seul, 5 min et reparte. nous n’avons jamais compris pourquoi.

Nous restons deux nuits, nous sommes un peu fatigués. nous pouvons aller nous approvisionner facilement à pied aux marché couvert. en gros j’ai 6 kg de fruits et légumes pour 3 €. La boulangerie à 100 m. Balade le long du lac. Le mauvais temps se renforce, beaucoup de vent avec de la pluie.

Le canyon Matka :

Notre coup de cœur. Nous en avons gravi des canyons mais celui-ci, se démarque:

  • L’endroit est paisible pourtant il y a beaucoup de monde et d’activités. 
  • La couleur est sublime à divers moments de la journée.
  • Le sentier est facile, enfin au bout d’un moment j’ai abandonné. Be oui, j’ai le vertige et de plus je me suis cassée la figure. J’ai pas vu le trou.
  • Les maisonnettes tout le long du lac.
  • Les petits animaux.(ouf nous n’avons pas croisé de serpents mortels)
  • des bateaux, des cafés des canoës qui ne gênent en rien le paysage.

Il y a une grotte mais disons qu’on n’a pas tout compris. Par le chemin au bout d’une heure toujours pas en vue, en bateau alors…Ah bé quand on parle pas macédonien et le batelier aussi bien anglais que nous. C’est à dire very bad. Be tout simplement, on s’est trompé de compagnie, nous avons fait un tour du lac sans voir la grotte (et oui c’est l’autre compagnie….pfff touriste qu’on est !)

 

Sopkje:

La capitale ! Hyper facile de circuler dans celle-là. Parking partout et gratuit.

C’est impressionnant comme la Macédoine vit avec l’ancien quartier et le moderne. Un pont fait la différence et elle est de taille.

L’ancien château est en ruine mais les remparts très bien conservés la vue est à couper le souffle. Nous voyons les montagnes avec encore de la neige, l’intégration du stadium pour ne pas gêner ce spectacle. Une plongée sur la cité.

Nous avons encore une fois les rues quasiment pour nous toutes seules. elles se rempliront des 11 h.

Nous passons le pont, et nous sommes contents de porter des masques. Pas pour la Covid 19, non non juste pour éviter d’avaler la nuée de gros moustiques qui sont sur le pont.

L’ambiance est complètement différente, buildings, gros écrans qui débitent des pubs très flashis et music à fond.

Les statues grandioses …gigantesques surtout !

Etant donné que nous sommes le 22 mai, c’est mon anniversaire et j’ai 43 ans. Du coup petit resto…Turc évidement. Flute pas de bougies ni de photos…oups.

Le plus drôle ou pas, ca dépend comment on le prend. §nous avons mis 3 h pour identifier un endroit dans cette capitale ou faire nos tests PCR. 

  • 2 pharmacies
  • l’hôpital central
  • 1 policier qui a appelé son supérieur et nous a montré sur la carte ou c’était.

Nous avons finit par y arriver (on c’est quand même trompé d’hôpital et on est arrivé à l’hôpital militaire).

Allez on rentre le ventre, on respire un bon coup ah et on ouvre aussi la bouche.

Nous les récupérons le lendemain tous négatifs. C’est aussi stressant qu’un passage en douane.

Les demoiselles coiffées :

Nous n’aurons passé que 5 jours en Macédoine du Nord. Un petit pays qui gagne à être connu.

Pour finir nous passons par ce site, les demoiselles coiffées comme chez nous ou cheminées de feu. 

Encore une fois nous nous rendons compte que nous sommes petits par rapport à la nature. Que c’est cette dernière qui à le dernier mot.

Mon cerveau d’humain a du mal à comprendre comment une éruption volcanique vieille de 10 000 ans peut générer une beauté pareil.

Nous quittons ce pays car la Roumanie nous y attend. Mais nous ne regrettons pas notre incursion car les gens sont souriants, simples et relax.

Nous croissons ce drôle de véhicule:

La frontière macédonienne a été facile mais la Bulgarie.

Bulgarie :

Alors comment dire, un long moment en attente à la frontière, une légère fouille.

Le problème survient, quand nous achetons notre vignette : nous sommes un véhicule de plus de 3.5 T donc nous n’avons pas le droit de circuler librement, même en étant un camping car de plus de 3.5 T.

Donc on doit choisir un itinéraire et s’y coller.

Super vu que nous ne savons pas encore ou l’on sortira pour rejoindre la Roumanie ( on ne sait toujours pas si nous devons y faire une quarantaine et ou!,)

En conclusion, première vignette 24h pour rejoindre Sophia et par là non par là-bas.

On sort quand même de l’itinéraire car on ne dormira pas sur la route.

Ok on n’a pas choisi l’endroit le plus simple.

Le lendemain nous ne visitons même pas Sophia, vraiment nous ne sommes pas à l’aise avec ce pays.

Nous avons toujours des informations contradictoires pour l’entrée en Roumanie donc on fait un plein de courses pour 14 j.

Chasse à la nouvelle vignette car nous n’avons rien compris la veille à part qu’à 17 h celle-ci ne sera plus bonne et nous devons pas sortir de la périphérie de la capitale sans.

Nous avons la chance d’avoir des informations pour la Roumanie, a priori nous sommes passés par des pays verts donc nous pourrions rentrer sans quarantaine et nous avons trouvé plusieurs personnes prêtes à nous loger…

Donc on c’est ou sortir, ouf, 

Là on est peinard.

Mince ce matin impossible démarrer, alors que j’avais oublié de mettre le réveil. Nous voulions être larges au cas ou quarantaine…

La panne est réparée en 26 minutes (moi je fais rien en attendant donc je chronomètre)

C’était l’usure de la durite, dépression d’air de la pompe à injection. Mr étant très prudent avait de quoi la changer.

Le passage côté Bulgare est rapide: vérification de la carte grise pour voir notre trajet (tout est électronique et des caméras tous les 5 km) et paiement du pont du Danube.

Nous repassons en Bulgarie fin juin 2021, le temps du transit car c’est toujours enquiquinant en camion. La frontière pour rentrer aucun soucis mais pour sortir qu’elle paperasserie et de temps.

Le budget et notre bilan dans un autre article.

Budget Albanie, Macédoine et Bulgarie + bilan

À propos de l’auteur

Emi administrator

1 commentaire pour l’instant

HélènePublié le6:43 pm - Juin 9, 2021

Merci pour le petit clin d’œil aux copines 😉
Je pense bien à vous
Bisous

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