Turquie 2021

Turquie 2021

 

Le passage de la frontière turc a été loufoque.

  • Paiement d’une taxe de 4€ (en euros) pour passer le véhicule à la désinfection. On paie mais bizarrement les jets ne ceux sont pas déclenchés.
  • Demande des tests PCR, et comme ils sont négatifs nous recevons un ticket (comme une tombola) qui dit que c’est OK.
  • Premier bureau vérification des cartes d’identité et de la carte grise et on rend nos tickets de tombolas. On reçoit des petits papiers blancs qui sont la preuve de visas d’entrée en Turquie quand on rentre avec la carte d’identité. A surtout ne pas perdre car demander à la sortie.
  • Deuxième bureau, inscription sur ledit papier blanc du “patron” du véhicule, l’autorisation de l’entrée du dit véhicule.
  • Inspection dudit véhicule.
  • Troisième bureau, comptabilisation du nombre de passagers et de la plaque du véhicule. Alors là nous avons rien pigé: pourquoi le douanier compte à la fin , mystère.

Nous voilà en Turquie et  à peine passé la frontière les gens nous saluent. que c’est agréable ses sourires.

Istambul :

Nous connaissons déjà Istanbul, cette nous nous arrêtons sur une aire de camping-car payant mais où tous les services sont gratuits et même les machines à laver. Ok, c’est bon, pour moi, j’en fais 6 en 48 H. Quoi j’avais autant de linge. J’en ai aussi profité pour faires les tapis, les chaussures, les trucs que je lave moins souvent.

Cécé a besoin lui aussi qu’on s’arrête il a des modifications à faire sur cayon. La chaleur que dégage le frigo ?! be oui un frigo dégage de la chaleur. Elle s’accumule dans les tiroirs de la cuisine. Donc il perce une ventilation extérieure (oublier pendant la réfection du cayon) et mise en place d’un ventilo entre le frigo et la grille. Tout ca bien sur au sika, D’où l’arrêt pour laisser le temps de séchage et le soleil qui nous manquait en Roumanie. et un peu de graissage mécanique.

Nous partons faire un petit tour pour voir la mosquée bleue mais nous n’avons pas pu y rentrer. Une histoire de guide anglais et allemands: rien compris. Nous nous sommes baladés.

Pour sortir d’Istamboul c’était la misère pourtant la circulation était fluide. Nous avons était obligé de prendre le second pont car le premier est interdit aux poids lourds est la route d’accès en travaux. Bref, une visite de la ville. Les ponts sont normalement payants mais nous n’avons rien compris aux processus online. Il n’y a pas de péage sur les ponts ni sur les autoroutes que des flaches qui lisent la vignette.

 Nous avons était flashé à 19+7 TL un peu moins de 20 €. Espérons que ce forfait ne nous empêche pas de faire la procédure Ikamet.

traversée de l’Europe via l’Asie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes en Asie.

 

Ormanya :

Nous nous arrêtons dans ce camping totalement gratuit mais pas que. C’est une réserve de la faune avec un zoo complétement gratuit et un énorme parc forestier, avec des jeux des drôles de choses, de la pêche sportive… 

D’un seul coup ce parc nous a transportés en Nouvelle-Zélande chez les Hobbit.

 

Nous rencontrons plein de gens sympa sur ce Kamp, un Turc nous donne comble de lieu pour la Géorgie et l’est de son pays.

Enfin j’ai vu de près un pélican, ils étaient en semi- liberté dans ce zoo, à 1m de moi et 40 cm de clôture

 

 

 

 

 

 

 

 

Lac Yenicaga:

Nous y étions il y a trois de cela, nous avions adoré l’ambiance et nous revoilà cette année. Nous n’avions pas prévenu nos amis d’antan et la surprise nous retombons sur Mustapha.

C’est pour ce genre de moments que nous faisons cette aventure.

Ce lac c’est fait une beauté avec un super ponton de pêche, un aménagement sur l’autre rive. Simplicité à la turc, pique nique et partage.

Osmancik:

Petite bourgade de 1486, où nous passerons la nuit. C’est trés calme, une belle promenade est aménagée le long du fleuve avec son vieux pont rénové et sa citadelle.

La mer noire :

Sur la route nous nous arrêtons dans un resto routier, ou on a pas tout compris. Une salade de bienvenue et des thés arrivent. On essaie de savoir ce que l’on peut manger le garçon nous répond c’est en cours. Des pizzas au feu de bois, une chacune.

La mer Noire le retour: nous retournons sur cette étendue, le temps c’est refroidie et la pluie nous suit. Nous arrivons sur une plage ou comme toujours des Turcs pique-nique. Deux hommes viennent nous voir, nous commençons à papoter. L’un vit en Amérique, Ferhat, l’autre, Tahir, ici. Ils sont en train de préparer un ragout de poisson. Nous voilà intégré au repas. Un moment convivial et de fou rire.

 

Le ragout est épicé pour moi. Nous nous régalons le poisson est trés fin. Nous n’en faisons pas gouter à Nina.

Elle s’ennuie entre adultes, elle part sur la plage.

Nous continuons notre route pour voir un ami de Cécé qui est franco turc, Salih. Il est en ce moment chez sa famille à Arsin. Nous sommes reçus avec générosité, des sourires et des repas gargantuesques.

Ses parents vivent en France donc c’est facile de communiquer avec eux, quant aux oncles, aux cousins plus difficile mais nos amis font les interprètes.

 

Ils ont de nombreux potagers et ils cultivent les noisettes pour Ferrero. Ils ont aussi un poulailler ou Nina s’amuse avec les petits poussins et ramassent les œufs.

Nous passons un formidable moment, nous goutons à plein de mets dont on se souvient pas du nom. Le lendemain, la table du petit déjeuner déborde alors que nous sommes que sept.

Nous leur laissons notre stock de médicaments, car pour la Géorgie certains que je prends, sont strictement interdit.

Nous repartirons les bras chargés de nourriture fait maison. Nous reviendrons en aout et resterons plus longtemps.

Le souvenir d’un merveilleux coucher de soleil.

En juillet nous sommes en Géorgie :

De retour en Turquie le 30 juillet :

La frontière Turque-Géorgie, toute une histoire mais côtés Turc ca va vite. Nous avons eu un peu peur, car nous avons remonté plus de 3 Km de camions qui attendaient leur passage. Nous sommes “camper” donc nous pouvons les dépasser.

Le passage frontière :

  • Cette fois nous sommes ensemble cela facilite, ou pas.
  • On perd une demi-heure car devant nous un Turc essaie de faire comprendre aux douaniers qu’il a acheté une voiture allemande à un Georgien.
  • Vient notre tour, cette fois nous donnons nos passeports ca évite les questions et nous allons plus vite.
  • Trop facile, mais non, le douanier regarde Cayon est nous dit d’aller au RX.
  • Là c’est long, il fait chaud mais vient notre tour. Le Mr du RX, visite le camion d’abord après il passe au RX.
  • Tout va bien, on retourne au guichet et nous avons le droit de rester en Turquie jusqu’au 25 octobre.

Plantation de thé :

Nous sommes fatigués par cette piste géorgienne, par le passage aux douanes. Nous cherchons un endroit dans les hauteurs de la frontière Turque. Nous savons qu’une plantation de thé accepte des voyageurs mais il est 18 h, nous irons voir demain.

Nous devions nous arrêter un peu plus haut de cette plantation, sans savoir que nous étions si proches de cette dernière. Quand, d’un coup, Seb, freine et nous dit un camping-car français, garé là. Nous sommes au café se la dite plantation chez Yassar. Nous sommes reçus avec un grand sourire, complètement pris en main. Nous faisons la connaissance de Véronique Jérôme et leur fille Charlotte de 9 ans qui sont là pour la visite de la plantation.

Yassar, nous dit de rester, de nous reposer. sa femme Meryam et leur bébé son adorable. Ils avaient tous ensemble commencé la préparation du repas et nous sommes invités à le partager.

Après une bonne nuit, Yassar et sa femme nous préparent un petit déjeuner typiquement turc et du pain qui au four extérieur.

Après avoir bien et peut-être trop manger nous partons faire la visite de la ferme du thé. Nous apprendrons que la même plante fait du thé blanc par le pistil de la fleur. autant dire trés délicat à récolter, donc chère. Que la même plante donne le thé vert, frais, ou le thé noir, séché. Une plantation comme la sienne à au minimum deux ou trois récoltes par an.

 

La découverte n’est pas fini Yasar nous surprend en nous emmenant dans son coin secret.

 

Dans son secret place nous y croiseront un serpent noir, et un orvet dans l’eau.

Nous remercions Yasar est sa famille pour son hospitalité et toutes ses découvertes. Il est temps pour nous de repartir avec la famille Chaverome.

Pose à la mer Noire :

Il est difficile de trouver un spot dans ce secteur de la mer Noire car bien souvent vous étes au bord de la nationale. Nous trouvons notre bonheur.

Petite baignade, car des petites méduses sont de la partie. d’après les locaux sans conséquence mais ca ne me rassure pas. Nina les pèche, les prends dans sa main. Berk.

Du coup pas de photos de baignade.

Arsin le retour :

Nous reprenons chacun notre route les Chaverome vers Istamboul et nous chez Salih, le pot se Seb. Nous arrivons au début de la récolte de noisette. Ils doivent récoltaient 10 hectares de noisettes en 15 jours.

Comme la première fois sa maman nous reçoit tout sourire et son père toujours de bonne humeur. Nous prenons avec eux le repas du soir. Le lendemain petit-déjeuner à 7h30, tout le monde, nous y compris (sauf Nina resté avec Salih pour l école ) nous allons aux noisettes.

Au bout d’une heure, nous transpirons à grosses gouttes, il fait trés chaud. Nous finirons la journée, trempé et puant vers 17 h30. La maman malgré sa fatigue nous fait un super diner.

Le lendemain nous les rejoignons vers 9h avec Nina qui nous regardera toute la matinée. Elle partira ensuite à la maison se mettre au frais.

Pendant la récolte les hommes parlent entre eux et les femmes entre elles. Je suis estomaqué par la poigne de la maman de Salih qui tire sur les jeunes noisetiers avec force et souplesse. Elle me raconte qu’elle est dans ce champ depuis l’âge de 8 ans. C’est un énorme effort physique. il n’y a pas que nous c’est tout le village qui ramasse les noisettes, on entend des hommes chantés, ou des femmes rires. Nous ramassons chaque jour 18 sacs de 25 kg dans un champ avec une forte pente.

Le soir les noisettes envahisse tous les trottoirs , les places de parking pour qu’elle sèches. (juste 2 jours de ramassage)

C’est faute de place pour nous garés que nous sommes obligés de partir. Mais avant ca Salih m’emmène chez la coiffeuse. Nina aura un ré ajustage de son carrée et elle se fera épiler les sourcils pour la première fois. Elle est trés contente comme elle le dit, elle n’est plus mono sourcil. Pour ma part la coiffeuse n’aura le temps que de m’épiler la moustache et de me faire les sourcils avec pour nous deux la méthode au fil.

Cécé à quelques achats à faire en quincaillerie et une nouvelle carte SD, celle de la tablette ayant planté. Nous retournerons vite fait au champ faire nos adieux à cette famille qui est d’une bienveillance qui nous a accueillis comme étant de leur famille. J’en ai même failli oublier de récupérer la boite de médicaments qu’ils nous avaient gardés.

Monastère Sumela :

Nous partons direction le monastère Sumela. Nous sommes ravis car il a été fermé pendant six ans pour rénovations diverses (routes, et monastère) et elles ne sont pas terminées.

Première mauvaise surprise: la Turquie a changé en 3 ans,

  • primo les enfants paient prix adultes dès dix ans.
  • secundo la reconnaissance handicapé n’est plus de rigueur.

La seconde mauvaise surprise: le prix est exorbitant pour un site qui se visite en une heure, plus le minibus qui vous y emmène (et vaut mieux le prendre car c’est à plus de 4 km du parking) et le parking auquel on paie tarif bus.

Le site est plein, il est difficile de circuler et de prendre des photos. Mais c’est beau on se croirait à l’intérieur d’une crèche provençale. On se prend une pluie battante cependant une partie du monastère est encastré dans la falaise et nous a protégés. 

Nous avons la chance de pouvoir regarder le travail de rénovation des fresques des restauratrices d’art. Travail minutieux long et dans des positions inconfortables.

Ce monastère est pourvu d’une multitude de chapelles, de cuisine, de logement pour les novices, d’une place.

 

Nous avons l’autorisation de dormir sur le parking, le site fait partie d’une réserve naturelle. Vers 23 h, nous sommes  réveillés par des petits coups à la porte. Cécé va ouvrir en caleçon, c’est deux militaires en armes qui demandent d’où on vient et ce que nous faisions là. Une fois satisfait des réponses, nous avons leurs accords car ils nous répondent: touristes  with caravan, ok no problem. Heu, ils auraient pu voir la plaque non ! Et mieux regarder le véhicule avant de réveiller les gens. Je dis cà mais ils sont justes fait leur travail.

Bayburt :

Nous nous arrêtons en montagne dans la petite vile de Bayrut sur une immense aire de pique-nique comme on peut en croiser en Turquie. C’est le weekend beaucoup de turc sont là pour en profiter.

Au fond de l’aire nous entendons de la musique traditionnelle, des tambours, des flutes, des cris, des chants. nous allons voir et sommes surpris de voir une “fête” d’hommes qui mangent  danses et se félicites. Nous ne sommes pas les seuls à espionner mais n’arriverons pas à savoir pourquoi cette fête. On profite, voir ses hommes joyeux c’est plaisant.

Nous décidons de rester encore un jour. Je fais mon premier gâteau au chocolat, pas extra en goût doit m’améliorer, des lessives.

Vers 14 h, un énorme orage éclate avec de la grêle. J’ai juste le temps de renter le linge avant qu’ils ne soient trempés. Les gens s’en vont trés vite.

On tape à la porte, un Turc trempé nous demande de mettre à l’abri un bébé et trois enfants. La couverture qui entoure le bébé est trempée, elle a les mains glacées. Je lui enlève tout ca et la mets dans notre plaide. Nous essuyons les autres enfants de notre mieux. La maman arrive aussi trempée. Les ados resteront dehors par manque de place sous les abris des tabes, en attendant que les deux pères aillent chercher un taxi.

Ca n’a duré que vingt minutes, la maman ne cessait de nous remercier. Nous échangions grâce à mon meilleur ami “google traduction” . Les enfants s’amusaient de notre nappe géographique sur la table. Nina leur montrait d’où on était parti et la route parcourue.

Nous n’avons pas eu le temps d’échanger nos noms ou nos adresses, mais nous sommes heureux d’avoir pu mettre à l’abri une partie de cette famille.

Nous restons sur se spots trois nuits nous en avons bien besoin.

Le dernier soir une nouvelle famille Turc vient nous voir et nous donne une assiette de poulet cuit.

Spot Oltu :

Nous reprenons la route vers l’Est, sur les plateaux de l’Anatolie. La route est magnifique (refaite à neuf, yes, ca nous change). Mais c’est dommage car il ne fait pas beau e sur mes photos ni les canyons, ni les couleurs sont reflétées.

Nina est derrière, donc nous nous arrêtons pour la faire passer devant, pour qu’elle regarde ce paysage. J’entends un bruit de sifflement au niveau du pneu abimé en Arménie.

Cécé s’arrête dans un endroit plus adéquat, et commence à démonter. La gomme est partie. Grâce à sa barre il démonte les trois premiers boulons sans difficultés mais le quatrième c’est une autre histoire. Il a tellement résisté que Cécé en tord la barre. Il y arrive quand même. Nous ne faisons jamais les choses à moitié, ce n’est pas un pneu qui a crevé, mais deux. L’autre c’est pris un clou.  Nous n’avons qu’une seule roue de secours, heureusement qu’il avait prévu un kit à mèche pour camion. Il a inauguré, et cela à l’air de tenir. Tout ca en 1h15, bravo!

Nous devons vraiment changer nos pneus mais nous sommes loin des grandes villes.

Nous reprenons la route il se fait tard et nous nous arrêtons en contrebas, en bordure de champ. Quelques minutes plus tard un Monsieur vient nous voir. Il nous dit que nous sommes sur ses terres et qu’il est le Maire du village, cela ne pose aucun souci. Nous sommes les bienvenus.

Nous devions repartir vers les 9 h du matin, surprise, Monsieur le Maire nous attendait avec le petit déjeuner. (On lui dit pas que nous l’avons déjà pris, chut). Il nous explique qu’il est aussi fermier, que c’est lui qui baratte le beurre, fait le fromage et la confiture au miel de murier. Nous nous sommes cassé le bidou !

De fil en aiguille, il nous invite pour le barbecue du déjeuner. Seb, part avec lui faire des courses. Je reste avec Nina pour le temps de l’école. Nous déjeunerons juste à côté dans sa maisonnette de campagne. On se régalera de poulet, nous rigolerons, nous boirons beaucoup de thé et Nour, Mr le Maire, apprendra à Cécé le Talva, le backgammon Turc. Il doit encore s’améliorer.

Nous arriverons à partir vers les 16 h. Nour, ne voulait plus nous laisser partir. Cette aventure est faite pour ce genre de rencontre inopinée.

Plateau de l’Anatolie :

Depuis plusieurs jours il fait beau le matin et le temps change d’un coup avec un vent trés fort et de la pluie. donc pas de belles photos. ces plateaux regorgent d’énormes troupeaux de vaches, de chevaux en liberté.

Le lac Cildir :

Magnifique lac, près de la frontière Georgienne et Arménienne. Ses couleurs sont changeante au fil de la journée. Nous y restons trois jours mais comme on en a pris l’habitude, beauté le matin, grosse tempête l’après-midi.

Seb en profitera pour échangeait la barre du auvent avec celle de l’autre auvent que nous ouvrons moins souvent. Comme d’habitude quelques lessives.

Nous aurons la chance d’apercevoir une famille d’aigles et beaucoup de pélican. J’ai réussi à le en shooter en vol.

 

Le lendemain nous décidons de quitter ce paradis car le temps se gatte. En faisant les manœuvres, quatre pélicans nous frôlent.

Sur la route:

Depuis que nous sommes revenus en Turquie, les rencontres s’enchainent. Les gens sont merveilleux, simples, tranquilles, sans prise de tête.

Nous longeons ce lac pendant longtemps, on croise des aigles et une nature délicate.

 

On croise tout le long de la Turquie se genre de véhicule censé nous faire peur, ralentir ? Plutôt rire, celui-là est récent, il a un masque.

Ani ou l’ancienne capitale arménienne :

Voilà un site attendu. Nous avions essayé de l’approcher en Arménie mais une pré frontière nous en avait privé.

Effectivement, en arrivant nous voyons au loin le drapeau de l’Arménie qui flotte au vent de l’autre côté de la rivière.

Le temps est plus frais mais il est incertain. Du coup au lieu d’attendre le lendemain nous partons pour la visite. C’est à l’abandon mais grandiose. C’est immense, nous imaginons les gens vivres dans les ruelles au milieu de toutes ses églises, cette cathédrale, ses bains et une mosquée encore en activité entourée d’immenses remparts.

C’était un des comptoirs de la route de la soie c’est dire son âge et son importance.

Les églises ont été en activité jusqu’au génocide en 1915. Cette cité a connu plusieurs vies

La magie du site se trouve aussi en face et en dessus, un canyon immense rempli de troglodytes et l’ancien pont.

 

Nous avons essayé une panoramique.

Sur la route :

La route qui va vers l’est est de plus en plus désertique pourtant nous sommes toujours en altitude avec des changements fréquents de temps. Nous observons pleins d’aigle, de tout petits village où les gens vous saluent.

Palais Ishak Pacha: 

Nous sommes dans le kurde Turc à l’Est et cette fois au bord de l’Iran dont on attend l’ouverture. C’est pas pour demain ni pour …

Nous passons divers checkpoints énormément renforcés. Nous ressentons le changement à cause de l’actualité avec l’Afghanistan. Nous sommes fouillés deux fois sur six mais toujours avec le sourire des militaires armés.

Revenons au palais, nous décidons de visiter la petite mosquée un peu plus haut avec un tombeau d’un grand astrologue, mathématicien Arabe. Oups! Jai oublié le nom.  Nous escaladerons la petite falaise ou il y a les ruines de remparts. Ce sera demain matin le palais.

Après une nuit extrêmement venteuse, ou même Cayon n’arrêtait pas de bouger, au petit matin tout était calme. Nous étions les premiers au palais.

Il n’est pas vieux comparé à tout ce qu’on a vu jusqu’à maintenant, il ne date que de 1685, en revanche il est immense pour l’endroit ou il est situé. La visite est rigolote car c’est quasiment un labyrinthe de pièces. a l’époque il y en avait plus de 300, rien que pour le harem 24, et même un caravansérail: pour les marchands de passage.

 

 

En revanche c’est triste aussi, il manquerait des meubles, des mannequins en costumes pour se familiariser avec cet antique palais.

En redescendant, nous nous sommes arrêtés à la ville de Dogubayazit, elle est à taille humaine. Nous devions faire quelques achats ( le marché c’est tous les jours, la boucherie géniale. Ah mais laquelle? Elles se valent toutes. Nous voulions aller au resto.

On c’est casé le bidou pour trois fois rien. Elle est facile celle-là ! Dans cette vile nous croisons des arbres oiseaux.

Le Mont Ararat :Nous l’avions vu un peu voilé côté arménien, nous le revoyons voilé côté Turc.

Pas terrible mais bon.

Cascades de Muradiye :

Avant d’arriver aux cascades, nous suivons pendant des dizaines des kilomètres une coulée de lave J’ai cherché mais malheureusement je n’ai pas trouvé la date de cette dernière.

Quand on arrive il y a beaucoup de monde et des mariée.

Nous retrouvons nos voisins turcs de la veille. Ali et Yasmine qui font en tour de Turquie pour fêter leur retraite. Il veut devenir photographe amateur et nous shoote. du coup les gens se demandent qui ont est.

Du coup nous décidons de manger ensemble.

Et Jasmine nous prépare le petit déjeuner rien que pour les adultes Nina préfère ses céréales.

Le lac de Van :

C’est le plus grand lac de Turquie légèrement salée et huileux avec une eau cristalline, un peu fraiche. Normal on est a 1700m d’altitude.

Nous sommes avec nos voisins turcs sur un site merveilleux:

En fin d’après -midi, nous décidons de prendre de la hauteur :

Sur cette plage nous découvrons plein de tortues. Elles se réveillent vers 17h, elles font la course et les mâles “montent sur les femelles”.

Le lendemain nous faisons nos adieux, ils partent plus au sud et nous nous longeons le lac de Van.

Nous nous arrêtons au bout de la péninsule dans une plage seule au monde enfin presque! Nous ne pouvons rester dehors, les mouches  mordent et les moustiques piquent. C’est paradisiaque! Nous y restons quand même car c’est beau. Peut-être que les insectes se lasseront.

La police accompagnée de militaire est venue toquée à 22h30, vérification des papiers. C’est Ok.

22h30, des sirènes hurlantes! On c’était bien endormi. Cécé sort, il va jusqu’au ponton car cette fois c’est la police fluviale qui nous contrôle. il leur explique que la terrestre venait de passer et qu’elle était ok. Vérification et c’est ok. Il ne manque plus que l’aviation et ils sont au complet.

Nous partons le lendemain car on ne peut sortir à cause des mouches.

Ahlat :

On c’est fait contrôler deux fois aujourd’hui, dont une fouille plus intense que celle lors des passages de frontière. C’est pénible mais nous sommes dans une région assaillit par les réfugiés Afghans et aux vues des derniers évènements, nous comprenons mêmes si cà nous gonfles.

C’est un petit village juste un peu en retrait du lac. Il a plusieurs caractéristiques:

les troglodytes qui sont encore partiellement occupés par les animaux des bergers. Pour une fois, ceux sont des troglodytes d’habitations de villageois et non des prêtres. Nous voyons trés bien l’utilisation des diverses pièces: cuisine, repos, étagères. 

Il y a juste à côté son pont restauré datant du moyen-âge et sa cascade et son église au-dessus et la porte au loin.

Ce village possède plusieurs cimetières mais celui de seldjoukide et ottoman est sympathique à visiter. Il a de magnifiques pierres sculptées. c’est un village qui n’a cessé d’être occupé par plusieurs civilisation, Arabe, Byzantin, Kurde…

Nous avons dormi à l’ombre des arbres sans moustiques ni mouches…Cependant, avec a 00h40, la visite des policiers en civil: pour nous dire gentiment, qu’il faut bien fermées nos portes et fenêtres. non mais sérieux, on réveille les gens pour cà!

Ca nous a mis à jour un réel problème: celui d’être obligée d’ouvrir pour voir qui frappe à la porte. Faut que nous installions une caméra. c’est dangereux d’ouvrir comme-çà.

En revanche, tous ses petits coins à visiter sont entièrement gratuit.

Le lac Nemrut ou la caldeira :

Cette découverte était trés attendue. Dés l’arrivée au sommet du “col” à 2500 m d’altitude, avant la descente dans le cratère nous sommes subjugués. C’est irréel, Nous distinguons nettement les contours du cratère. 12 Km2, ce dernier est le second plus grand au monde et bien-sur le premier en Turquie. Ils possèdent trois lacs dont un plus chaud. Les vapeurs d’eau chaude ne sont pas visibles en cette saison. Une nature gigantesque.

La route étroite.

Nous descendons tranquillement cette route pavés où dés le col, nous n’avons plus aucun signal téléphonique. Nous sommes coupés du monde.

Nous allons au plus grand lac, nous sommes affectés par tant de déchets humains. Le lac est beau! Nous n’apercevons qu’une partie.

Nous faisons la connaissance de Saber Dri un photographe naturaliste kurde-Irakien travaillant dans le monde entier ainsi que sa femme Pari et leurs amis. 

Nous campons avec eux sur le petit lac d’eau tiède, nous passons la soirée autour du feu à attendre l’arrivée des ours. 

Cécé et les garçons verront le postérieur d’un ours. Moi rien, j’y vois rien! Les discussions s’enchainent, on parle de la division du territoire Kurde entre l’Irak, l’Iran et la Turquie, de son métier qui l’emmène en Inde, en Italie et bientôt à Paris. Nous écoutons les chants Kurdes.

Le lendemain, ils nous font la surprise du petit déjeuner.

Ils s’en vont juste après, ils ont de la famille plus loin. Qu’est qu’on les a apprécié!

Nous restons encore une nuit. Pendant toute l’après-midi, des gens nous accostent, beaucoup vivent à Istamboul, parlent anglais, et sont d’originaires du Kurde-Turc. Nous parlons facilement, enchainons, les visites du Cayon. On nous offre du thé, des gâteaux apéritifs, du pain de la pastèque.

Cécé dépanne des jeunes qui ont crevé dont la roue de secours est dégonflée.

Le soir, nous refaisons un feu. Nina s’active.

L’orage s’abat, pas d’ours ni l’ombre d’un postérieur. alors nous rentrons c’est samedi, donc c’est soirée TV.

Le lendemain nous quittons cet endroit étrange. Peuplé de loups, d’ours et de superbes aigles (vus par les jumelles). 

Sur la route oh un PLAK!

Et Flute! on a éclaté le pneu réparé par Cécé et avec un peu d’aide :

Spot d’un soir :

Après les péripéties du pneu, la nuit commence à vite tombée et nous n’attendrons pas notre destination.

Du coup nous nous arrêtons en bordure de la rivière Tigre. La fraicheur de la caldeira est vite oubliée. Il fait chaud. Donc le lendemain nous profitons de la fraicheur de l’eau.

Ville engloutie antique volontairement par un barrage au printemps 2020. A priori, nous pouvions voir les vestiges. Nous arrivons trop tard. c’est une nouvelle ville qui nous attend fondée à l’américaine, toutes les maisons pareille, bien droite, et basée sur le tourisme.

Nous faisons un petit tour, nous voulions aller voir l’ancien château (transformé en restaurant), les troglodytes mais pour un tour de 20 min en bateau c’est 20 € pour trois. Merci aurevoir.

Ils ont déplacé certains monuments avant que l’eau l’efface de la vue.

Midyad :

On se refugie dans cette ville devenue très touristique à l’issue d’un tournage d’une série Turc. Elle nous rappelle les rues de certaines villes marocaines. Il est 20 h les commerces commencent à fermer mais c’est rigolos de déambuler au milieu des bazars.

Un petit resto, une balade pour la digestion et au dodo. 

Il a fait trés chaud, malgré les fenêtres ouvertes nous n’avons pas beaucoup dormi. Cette ville aurait mérité une visite dans ses dédales au matin mais déjà trop chaud.

Monastère Deyrulzafaran :

Monastère très spécial. Il date du 5°siècle, il a subi comme bien souvent des revirements de possession: romain, byzantin.

De nos jours, c’est un monastère syriaque orthodoxe enfin c’est aussi un lieu de pèlerinage des assyriens du monde entier. Nous n’avons pas trés bien compris la différence entre ses deux peuples qui sont trés proches. Son nom : Deyrulzafaran vient de la plante du safran qui pousse tout autour.

Ce qui le rend spécial c’est ses écritures sur les portes en bois vieilles de 500 ans ou sur les murs, non pas en latin mais en syriaque qui à la vue donne une écriture Arabe. Nina me l’a fait remarquer. Il est vrai que nous n’avons pas l’habitude de voir cette écriture, en général que soient des églises orthodoxes, catholiques c’est du latin.

De l’extérieur, vous avez la vue sur la Syrie et une vue du derrière du monastère où l’on voit des troglodytes.

Nous passons une agréable soirée avec Marion, Nico et leurs filles des vanlife. Les filles ont joué aux playmobils et les parents papotaient. Le lendemain après un petit dej, des infos échangeaient chacun prend une route différente. C’est bien ses rencontres même si elles sont toujours trop courtes.

Dara :

Nous sommes à vingt kilomètres de la frontière syrienne mais c’est sécurisée. Nous n’avons vu aucun militaire ou checkpoint. Juste entendu des avions de chasse passait.

Ce site c’est construit juste après la mort d’Alexandre le Grand. Il est passé de romain, byzantin …

Nous avons pu visiter une nécropole ou l’on voit encore des os humains. Il y aurait plus de 3000 personnes enterrés et beaucoup étaient des soldats romains.

La citerne principale est formidablement conservée. Nous nous sommes posé la question avec nos amis du jour Antoine et Nana, un couple voyageur comme nous. Comment faisait t’on pour ne pas que l’eau pourrisse? Si quelqu’un à une réponse n’hésitez pas à nous laisser un message. Merci.

Diyarbakir:

Il fait vraiment trop chaud plus de 48°, donc nous faisons l’impasse sur la ville citadelle de Mardin. Trop de marche à faire en plein cagnard. Nous prenons la route vers Diyarbakir. Il est tard, nous nous posons sur une aire de piquenique ou il n’y a quasiment personne, au-dessus du Tigre.

Il fait un poil plus frais dans la nuit Cayon redescendra à 29°. La nuit fut la plus longue, la plus menaçante ou étrange. Je n’ai pas  tout à fait digérer cette nuit-là.

Tout à commencer par la musique, de l’autre côté de la rive. Un mariage, un chanteur, ses musiciens et son tambour. Comme s’ils étaient à côté, à minuit ca à stopper d’un coup. Pour notre ouïe, le chanteur était agréable. entre-temps, des jeunes passaient sans cesse sur le parking de l’aire. On a l’habitude, nous avons été jeune. Mais quand le parking possède 200 places pourquoi te mettre à 20 mètres avec ta musique à fond?

Je ne dormais pas, trop de bruit, trop chaud, trop suante… Comme bien souvent, nous dormions fenêtres et portes ouvertes avec les moustiquaires sinon c’est intenable. Cette nuit-là, la porte c’est ouverte en grand et j’ai entendus deux voix. Le temps que je réveille Cécé ils avaient refermés la porte et étaient partis. Il est quand même sorti voir et à tout bien fermés. Bien-sur impossible pour moi de dormir! Puis se fut les avions de chasse. Nous apprîmes, le lendemain qu’ils décollaient de Dyarbakir direction la Syrie…  L ‘apothéose de la nuit fut les coups de feu. Pas une dizaine comme bien souvent en Turquie mais une cinquantaine, des fois proches et des fois éloignées. Pourquoi nous ne sommes pas partie, car quand tu sais pas d’où ca vient tu restes ou tu es.

Nous avons visité très tôt la ville. Pour le frais, même pas, il faisait déjà chaud. Cette ville, du mois le côté ancien. Le moderne ne nous intéresse jamais (sachant que la guerre faisait rage en 2016).  C’est une ville à taille humaine certes touristique cependant sympathique. On la surnomme la capitale Kurde. La partie ancienne est entourée de remparts.

La grande mosquée: une des plus vieilles d’Anatolie. Elle est grande. Pour y rentré Nina et moi devons revêtir un habit. On se prête aux règles avec plaisir.

 

Elle possède une exposition de livres et manuscrits trés anciens. Des bâtiments magnifiques pourvus d’une coure pour les ablutions, et de la mosquée pour femme et celle des hommes.

Cette ville c’est aussi l’endroit ou l’on fait sécher tous les fruits et légumes de l’été, la région du savon.

Nico nous avait conseillé un bon restaurant et nana nous l’a chaudement recommandé :firn-ci sur

Oh l’extase pour moins de 10 € pour 3. déjà, l’endroit, un bâtiment historique où l’on baisse la tête pour rejoindre la salle dôme. Le personnel gentil, compétent ressemblant à nos serveurs bistro-gastronomique. Vous arrivez, on vous offre de l’eau et des salades, du pain. Puis vienne les plats savoureux et l’on vous ressert les salades. Puis l’on vous offre le thé.

 

Nous finissons dans le quartier d’Hani pour boire un café et regarder les artistes joaillers.

Il est hors de question de rester dans cette agglomération pour la nuit. Nous prenons la route par grosse chaleur direction le bout du lac d’Euphrate. Nous nous posons dans une aire de pique nique ou l’où peut se baigner. Faire des lessives. Cécé réglera même l’arrosage automatique qui arrosait plus la route que les arbres. On prépare nos noisettes. Les gens sont peu nombreux et calmes. Les Turcs nous abondent de nourriture: les viandes cuitent au barbecue, légumes, thés, fruits, pizzas Turques dont j’ai oublié le nom. Nous y resterons quatre jour à nous la couler douce. 

Nina est moi avons été photographiés trés souvent car nous étions les seules femmes à nous baigner avec un grand teeshirt) et surtout nous plongions.

Le Mont Nemrut :

C’est un site auquel Nous y tenions pour deux raisons: Antioche est au programme de 6°, c’est chouette l’histoire quand elle devient réelle. L’autre raison est toute personnelle et peut-être stupide pour les autres. Mon fils Alexi a comme pseudo Antiokus, ok sa ne s’écrie pas pareil mais il venait de là. autant savoir qui il était.

Donc nous voici en route pour ce Mont qui culmine à plus de 2200M d’altitude. nous n’irons pas au bout avec Cayon, la route est vraiment pentue, entre 11 et 15 % sur de grande portion. Nous décidons, de nous arrêter au dernier village à 9 Km et demandons à un hôtel la possibilité d’organiser notre transport. C’est plus sur Cayon souffre des freins et ca commence à nous inquiéter fortement.

Nous aurons un minibus, le prix est au véhicule et non aux nombre de personnes. dommage nous ne sommes que trois et c’est 15 €. Nous remarquons tout de suite que notre décision était des plus sage.

Nous voilà arrivés et nous gravissons les innombrables marches. Il y a un peu de vent qui fait du bien. Nous ne voulions pas y aller ni au lever ni au coucher du soleil. Et là, c’était encore une bonne idée.

En fait ce Mont c’est un énorme tumulus où le roi Antichus 1° de Commagène se fit enterait. Il est aménagé d’une terrasse Est et Ouest avec des statues monumentales représentant les anciens Dieux (Zeus, Apollon , Héraclès), encadraient par les lions et les aigles gardiens.

C’est époustouflant de voir ses statues, c’est inimaginable la force humaine qui à fallu à l’époque. C’est une découverte merveilleuse.

de plus nous avons eu la chance d’assister à un tournage:

Gobeklitepe :

Nous revoilà pas trés loin de la Syrie, sur un site préhistorique qui remet en cause beaucoup de nos savoirs et croyances. C’est un complexe vieux de 10 000 ans, oui j’ai pas rajouté de zéro. Qui  a été découvert récemment donc beaucoup de choses sont encore à révéler. On voit trés bien les dessins sur les blocs, a priori c’était un lieu de rassemblement et festif. Autant de précisions sur les pierres alors qu’ils avaient trés peu d’outils.

Selon la légende Abraham, fils d’Adam et Eve, y serait né et où sa femme Sarah serait enterrée. Un des villes construites après le déluge. tout un programme.

Pour nous c’était une belle ville où l’on peut voir beaucoup de choses, la vie est calme malgré le monde en cette fin d’été.

  • La ville troglodyte:
  • Le côté légendaire et ville sainte:

C’est le bassin ou Abraham aurait noyé par le roi Nemrut. Les carpes y sont nourris par tout le monde et surtout veneraient.

  • La plus belle mosquée de la ville  avec la grotte d’Abraham:
  • Le parc et son Bazard qui serait un des plus grands du monde couvert:

Nous repartons direction Halfeti, mais nous changeons de cap. Les freins ont morflé autant que les pneus. Nous appelons Sophie une franco- turc, qui a commandé pour nous les pneus vers Salifke, pour savoir si ont peut faire réparer les feins. La décision est prise nous prenons l’autoroute, nous espérons moins de descente, pas de feu, plus de souplesse pour conduire. Nous avons 440 km à faire. Nous les ferons pas trés sereinement et en deux jours.

Akdere :

Nous y arrivons jeudi vers 13 h, fatigué mais au bout. Son cousin est trés réactif, Erroll, s’occupe que des pneus et des vidanges, mais en vingt ans de métier il nous trouve quelqu’un de compétent. La compétence version turque nous dirons. La suite sur la panne: lesghuidussenvadrouille.fr/index.php/2021/09/18/panne-de-frein/

Du coup je d’éclanche l’assurance. en attendant nous dinons chez Sophie.

Nous arrivons à l’hôtel vers 22h à une demi-heure de taxi d’Akdere. Il est tard, c’est les derniers jours de vacances des Turcs et la côte est bondée. et oui, nous sommes revenus en Méditerranée. après ses journées étouffantes nous sommes contents d’avoir l’air de la mer et la climatisation dans les chambres.

Pour le premier soir nous aurons deux chambre, Nina est ravie.

Les normes ne sont pas les mêmes mais on s’adapte. Pas de ménage fait pendant les 5 jours, pas de changement de poubelles ni de réserve de PQ. Je fais l’impasse sur la douchette qui fuit qui est cassée lol. Pour les serviettes et le Pq j’ai trouvé leurs placards, je me suis servie.

Nous ferons une excursion en bateau pirate pour voir la côte par la mer et les baignades à foison.

Nous aurons bien profité, énormément rigolé et Cécé y a laissé une de ses palmes.

Pendant notre séjour nous aurons gouter à plein de nourriture riches et variées. Mais nous avons surtout goûter et regoûter aux délices des pâtisserie Petek.

Il y a des avantages avec l’assurance mais nous sommes à 24 h de rendre la chambre et ils n’ont toujours pas commandé les freins. Je suis inquiète.

Akdere 2 :

Nous sommes de retour au garage au bout de cinq jours, nous ne comprenons rien, ont ‘ils réussit à commander, on nous parle de 10 ou 15 jours d’attente. Bref J’en parlerai plus dans “les bobos de Cayon”.

Après des échanges avec l’assurance au final personnes à rien fait et ne fait rien. Donc nous nous organisons avec Sophie. Elle a la gentillesse de prendre Nina en charge. Sa maison est trop petite pour tous nous accueillir. Nina y dormira au frais et au calme. nous prendrons et préparerons nos repas ensemble. 

Les parents dormiront dans le cayon en bordure de nationale avec un garage qui fonctionne 24 H24. Je vous laisse comprendre de vous-même la situation. On rajoute un minimum de 30 la nuit.

Akedere joli petit village, dans les terrse, petit boulanger et mini-market. Les gens sont souriants chaleureux. Les inconvénients, c’est un bourg avec du vent chaud et de la poussière. Il faut prendre un minibus pour faire ses courses, ou aller n’importe où. Nous sommes dépendants et c’est l’inverse de notre vie, du coup on peut dire que nous sommes déboussolés.

Errol le garagiste, c’est pris d’affection pour Cécé. déjà tous les jours il appelle plusieurs garagistes ou fournisseurs pour essayer de trouver qui pourrait nous dépanner en pièces. C’est un homme d’une énorme gentillesse et qui travail tout le temps. Beaucoup de va-et-vient au garage. Ce n’est pas ma place même dans le camion. J’y reste le minimum. Cécé, passe ses journées avec Eroll et les hommes du village. Il a changé l’embrayage d’un camion. (oui, mon homme c’est le faire quand il a les bons outils), il est parti plusieurs fois en dépannage avec Eroll. entre deux il s’occupe de rengraisser cayon, il a vidangé et nettoyé les cuves d’eau… Au bout de neuf jours, ils ont peut-être une solution, à suivre.

Quand à moi, qui ne dort pas beaucoup pendant la nuit, le matin je fais des petites lessives et je passe mes journées avec Sophie. Rein que pour faire les courses, le temps d’y aller et de revenir quasiment 4 h. Avec un arrêt d’une demi-heure pour boire un café chez une de ses amies. Je me suis fait un kife hier . J’ai repassé du linge. Certains comprendrons cette allusion d’autres non . Mai j’ai kiffé.

Nina, et trés remontée en ce moment. Nous lui laissons plus de liberté et elle en rajoute. elle doit revenir à son planning scolaire  plus assidument qu’à l’hôtel. Mais nous ne sommes pas toujours dans la maison et quand on vérifie, elle n’a pas travaillé. Entre elle et moi c’est un peu devenue la guerre.

Sophie est d’une douceur, je l’aide à cueillir les olives, les raisins ou les figues…On boit du bon thé, du café à la chantilly maison (eh …oui…j’ai repris du poids). Elle lit dans le marc de café mais je ne dirais rien.  Nous lui devons beaucoup.

Grâce à Sophie, j’ai rencontré les gens du village tous gentils qui suivent l’aventure des Français en panne de leur caravane comme on dit ici. J’ai partagé un repas avec des amies de Sophie de belles dames Emel et

Mais je vous dois la vérité. Cette situation, je la vie très mal. Je vois à peine Cécé et Nina ne le voit que 10 minutes par jours, quand il vient prendre ses repas avec nous et encore. Errol, l’accapare beaucoup.

Nous avons passé une journée entière à Silifke pour faire toutes les démarches administratives en vue de l’obtention de l’Ikamet. 

Errol nous avait passé sa voiture et dès que les démarches eurent été finies, les grosses commissions et un snack. Cécé est repartie. Nous sommes restée en ville faire des courses et avons repris le bus.

Heureusement, maintenant que nous avons les pneus. Comme on doit en rechanger un, on limite nos déplacements mais une journée plage était la bienvenue.

Que j’ai hâte de repartir!

Les jours ont passé et nous reprenons la route le dimanche 19 septembre soit 18 jours après la mise au garage.  Nous prenons un dernier repas chez Sophie. Nous en profitons pour fêter les 18 ans d’Adrien et les 21 ans d’Alexi avec un délicieux gâteau de l’excellente pâtisserie de Tasucu. Ok, nous sont ne sommes pas avec eux mais nous les fêtons à notre façon.

La Cappadoce:

Nous prenons la route vers la Cappadoce. Une région que nous avions parcouru en 2018. Elle nous avait subjuguée. Nina est toute excitée depuis ce matin. Nous nous apercevons que la situation lui pesait aussi malgré d’avoir la wifi non-stop chez Sophie.

La première journée nous ne faisons pas beaucoup de kilomètre mais dormons à 1850 m/ altitude. On a quitté 35 ° et le matin nous aurons 7 au réveil. Mais que nous avons bien dormis.

Le lac Meke :

Nous nous arrêtons au bord du lac salin malheureusement asséché, pour diverses raisons. Au milieu une île volcanique. c’est merveilleux ce que la nature nous offre. Ce site est sois disant né d’une légende, on peut le résumé en disant que Roméo et Juliette Turc. A vous de la chercher et de la lire sur internet.

Nous pensions dormir ici mais trop de vent, donc on reprend le Cayon. c’est que du bonheur la route est superbe.

Selime :

Nous arrivons en fin de journée. Nous sommes en Cappadoce en Anatolie centrale. Nous nous arrêtons près d’une source chaude avec une “baignoire”. Nous l’a remplissons comme indiqué, en bouchant la sortie avec la bouteille de coca qui est à dispo. Au fur et à mesure, l’eau monte mais elle est tré chaude. Nina se mouillera jusqu’au bassin.

Les visites de ce genre de site durent en général moins de deux heures donc nous avons le temps d’aller en voir un autre à seulement quelques kilomètres.

Belisrma :

Nous avions fait le parcours pédestre de la vallée d’Ihlara, nous avions adoré mais cette fois nous voulions nous concentrer sur des sites que nous avions négligés. Ce minuscule village connu pour ses restaurants flottant est au bout de se parcours. C’est archie touristique et nous sommes obligés de “renvoyer les racoleurs”.

Nous visitons de petites églises avec une cave à vin accolé à une d’elle ainsi qu’une fabrication d’huile de lampe datant de l’ère byzantine.

Nous sommes happés par la tentation de manger sur l’eau. Les prix sont plus élevés mais le cadre est reposant et nous avons mérité notre pause-déjeuner.

Yuksel Kilise :

Monastère et petite église sur un promontoire rocheux près du lac de Güzelyurt. Sur la petite route qui nous emmène nous avons l’impression que les cailloux nous saluent!?

L’église en elle-même n’a pas grand-chose, le monastère on voit d’anciennes cellules et la salle à manger.

Là aussi beaucoup de vent et comme il est tôt nous reprenons la route pour 30 km. Nous faisons la surprise à Nina. Nous retournons dormir à l’intérieur du cratère Narligol. Nous avions trouvé l’expérience épatante en 2018. L’entrée du site à changer, il y a des bus et un café mais heureusement, nous pouvons toujours faire le tour en véhicule et nous  poser tranquillement au centre du cratère, au bord de l’eau. Justement, il est interdit d’y nager malgré la clarté de l’eau. En effet cette dernière est thermique et il y vit une algue endémique . 

Kaymakly:

C’est une cité souterraine. Nous avions fait Derinkuyu, pour cette virée nous changions de cité. Il est que 10 h et c’est bondé: de touristes avec ou sans guide…Un monde fou dans un endroits où certaines fois il faut marcher en canard. C’est amusant car quasiment aucune indication dans ses souterrains. C’est immense. Elle date de 1300 AV JC. C’est trés organisé. On voit des cuisines, des celliers, des réserves d’eau. Des systèmes de portes pour éviter que l’ennemi ne vous trouve. En revanche mes photos sont moches car l’éclairage du site est horrible.

Cappadoce :

Cappadoce nous revoilà ! Certains endroits vous marquent et vous savez qu’un jour vous reviendriez. Quand, comment avec qui en 2018 nous ne le savions pas mais nous en étions persuadés. Trois sur quatre sont revenus trois après c’est pas mal !

 

On passe vite fait sur Urgup, on est tous un peu dégouté. Ok le Hammam historique est en rénovation, pfff nous avions tellement adoré. Mais la ville en elle-même a changé. Archie touristique et nous ne sommes pas en grosse période, pleins de travaux, bref on l’a traversé sans s’arrêter.

Sur la route :

Avanos :

La ville potière, de la viticulture et du tissage de la Cappadoce et de l’Anatolie centrale.

Nous allons au musée du tapis: synthesis Carpet

Nous avons droit à la visite, avec un guide francais et gratuite, de la fabrication des différents tapis fait main et de la fabrication de la soie par les vers à soie de l’arbre du murier.

Avanaos, nous ne l’avions pas fait la dernière fois est nous sommes contents de l’avoir intégré à notre programme. Cette ville est trés sympa, elle regorge de diverses choses. Il faut regarder, les façades, les ponts, les parcs.

Nous sommes restés plusieurs jours dans cette ville trés artistique et nous avons fini par le marché.

Red Vallée:

Nous prenons la direction de Red vallée. Nous espérons voir le gonflage des montgolfières le lendemain matin. Nous trouvons un super spot et faisons attention de se mettre au fond du ciel.

Nous passons l’après-midi à escalader les méandres de cette Red Vallée. On passe dans des vignes, des fruitiers sans oublier les éternels tunnels des troglodytes et une spectaculaire église. au vue des signes et notamment des croix au plafond. Notre imagination c’est envolée: “nous sommes dans un des relais des Templiers sur le chemin de Jérusalem”.

Nous sommes dérangés par les gendarmes au moment de la cuisson des pattes. Il est maintenant interdit de dormir dans cette vallée nous devons aller à Goréme. Et flute! On obtient l’autorisation de partir après manger. Les pistes en pleine nuit ca c’est fait !

Pinck Vallée :

Au final nous passerons la nuit sur le parking payant de la Pink vallée. Je dis payant car il est au moment ou on y rentre entre 8h et 17h. On n’a pas payé.

Nous partons nous promener dans la Pink vallée. Moins spectaculaire que sa voisine, beaucoup plus touristique. Ca n’enlève en rien le fait qu’on se croit sur une autre planète.

Nous sommes déçus c’est samedi matin, et pas une montgolfière des gens sont arrivés vers 3h du matin pour y assister comme nous. Rien! surement dû à la petite pluie d’hier.

Love vallée :

Qu’est qu’on kiffe de pouvoir changer de jardin, quasiment tous les jours. sur ce spot nous y resterons deux nuits. Encore une fois c’est très touristique mais Cayon est à l’écart donc on peut prendre du repos après cette nuit agitée.

On fait comme tout le monde on se sert des décors mis à disposition et nous prenons la pose.

Nous avons aussi apprécié le décor naturel mais cette fois nous sommes restés sur le plateau.

J’avoue le nom Love vallée peut prêter à confusion…

Mais qu’est ce qu’on entend vers 6h du matin, ceux sont elles ces monstres du ciel qui font un bruit de ouf! On sort pour voir! Dans notre coin pénard c’est remplie de badauds, comme nous quoi. On est encore dans le noir et nous essayons de dénombrer le nombre de montgolfières qui sont en train de grossir au sol.

Goreme :

Nous avions fait le musée donc il nous restait la ville à visiter. Une visite comme je les aime, se perdre dans les ruelles, flâné du côté vieux village. Je râle un peu car le haut des ruelles est payant pour aller au point de vue. Nous n’aimons pas ses pratiques donc on s’en va!

Uchisar :

Le château est super à faire notre article sur lui, est dans le blog 2018. Nous y retournons pour acheter des souvenirs pour les garçons et flâner une petite heure.

Nous nous arrêtons sur une aire de pique-nique à Askaray pour bien se décrasser, nous, le linge et le Cayon. Nous nous reposons car les nuits ont été courtes. On reviendra surement encore, nous n’avons pas tout vu. Nous rencontrons une famille Turcs qui nous offre des Baklavas, les meilleurs que j’ai mangé.

Le Lac Tuz :

Comme son nom Turc l’indique c’est un immense lac salé 1600 m2 mais peu profond à peine 2 m au mieux. Le temps est assez instable, il c’est encore rafraichie.

On marche dessus pendant 2 h, nous ramassons du sel pour notre cuisine. Nous prenons quelques clichés. Bien après des amis nous explique comment on aurez pu jouer de la perceptive. On reverra le nord du lac

C’est l’impression d’être seul au monde et cette nature à perte de vue qui nous a soufflé.

Konya :

Première visite chez notre ami Ali qui nous avait trouvé nos pièces mécaniques. Il nous recoit avec gentillesse. Nous en profitons pour récupérer un jeu de plaquettes en prévision de.

Il est midi et Ali nous invite à la “Cantina ” de l’entreprise. On mage super bien et en plus c’est le jour des “french frite” excellente la coïncidence.

Ensuite, il nous emmène à un mécanicien qui ne fait que les vidanges PL. Errol n’avait pas pu faire celle du pont arrière et de la boîte à vitesses, en 3/4 d’heure c’est bouclée.

Vidange à la Turc

NB: A savoir que Konya c’est le plus grand centre de réparation de véhicule de la Turquie. On y trouve tout.

C’est chouette il est à peine 14 h, Nous décidons de visiter un peu le centre de Konya avant de rejoindre notre Alani.  

Konya est connu pour plusieurs choses mais surtout pour Le père fondateur de l’ordre des derviches tourneurs (Mevlana) c’est une ville de pèlerinage avec un grand nombre de mosquées Nous n’avions qu’effleuré cette vile la dernière fois et nous sommes ravis d’y avoir passés trois jours.

Qu’avons-nous pensé de cette danse folklorique pour le coup, alors qu’à l’origine c’est une danse de transe pour se rapprocher de Dieu. Nous avions loupé cet évènement car ce n’est ouvert aux touristes que le samedi à 19 h, en 2018, et c’est devenu un spectacle payant d’où le mot folklorique. Réellement, nous n’avons pas été emballée ou transportée. C’est à voir c’est certain mais c’est ennuyeux. La musique est lancinante, endormante. Les danseurs qui ont un équilibre hors du commun tournent pendant de nombreuses minutes sans vaciller. Mais pour nous l’attrait n’était que là.

Nous avons donc passé trois jours dans ce kravan parc ou tout vous est mis à disposition. Malheureusement, la fête foraine était fermée. nous nous sommes rabattus sur le mini zoo, et là c’est le drame. En général, je défends ces vieilles structures où l’on voit que les soigneurs prennent soucient de leurs animaux. Pas ici, ma stupeur en voyant des chiens  et des chats par couples dans de minuscules cages. Nina qui pensait que c’était pour l’adoption! Nous lui avons expliqué que c’étaient des races dites “européennes donc rares pour eux. De voir ce lion énorme var il n’a pas de place pour se mouvoir, le tigre et les ours avec des piscines vident. Ca nous a écœurés. Les moyens ne sont peut-être pas au niveau mais quand on voit le parc regorger d’eau!

Nina en a profité pour faire du sport et des activités artistiques.

Nous repartons vers Silifke. Une belle et grande descente nous attend. Cécé a fait chauffer les freins tout neufs, obligés de s’arrêter pour les laisser refroidir. 

Nous arrivons dans cette réserve, nous sommes près des 9 h car a priori il y fait vite chaud pour la remonter. Ah flute c’est pas ouvert ! Les “rangers arrivent vers 10 h 15.  La descente est rude mais aménagée, elle s’ouvre sur un magnifique canyon du ruisseau Ermenek. La récompense est au bout du chemin.

Nous sommes contents de l’avoir fait tôt car effectivement la remontée et la chaleur ce n’est pas un bon mélange. Cette petite randonnée se fait en 2 h.

Akdere le retour :

Avant de retourner chez Sophie, nous passons une journée à la plus grande plage de Turquie à Tasucu. Je me balade toute seule pendant une heure sur cette longue plage de sable.

Nous sommes heureux de revoir Sophie. Cette fois les gens du village sont revenus de leur villégiature de la montagne. Nous sommes accueillis un peu partout. Sophie nous a fait découvrir les femmes de son village.

Cécé en profité pour aller gambader un peu avec son pot Errol

Nous sommes revenus car nous avons rendez-vous le 7 octobre pour la procédure Ikamet: notre demande de visa touristique d’un an.

Nous disons aurevoir à tout le monde. Ah bien nous sommes revenus car notre procédure ne c’est pas bien passée. On partira finalement dimanche pour reprendre notre route laisser à l’abandon lors de notre panne.

Gasziantep:

Nous étions partis pour Halfeti. Nous avons passé une journée à la plage, retour à l’immigration (voir article…), détour à Décathlon (plus de basquets), arrêt dans un Alani. Gaziantep c’était pour le retour d’Halfeti.

En fait, nos amis les Fées sont sur Gaziantep. nous nous sommes pas vus depuis plus d’un an c’est une bonne excuse pour un arrêt. ensemble nous passerons une journée à l’assaut de la ville.

Nous nous posons pour boire un coup dans un drôle de cadre.

Nous passerons la soirée ensemble autour d’un repas “nomade “, de pattes quoi! Le lendemain, nous leur disons aurevoir car comme toujours lors de nos rencontres, ils vont à droite et nous à gauche.

Halfeti :

Nous voilà enfin à Halfeti. Nous reprenons officiellement notre itinéraire turc. J’étais trés excitée en plus je rêvais de ce coin de paradis. Nous sommes un peu déçus, nous ne trouvons pas de place au bord de l’Euphrate et nous sommes obligés de nous rabattre sur le parking. Nous passerons une mauvaise nuit, nous avons double musique venant des restaurants.

Pour nous mettre en joie nous nous baladons dans le village avant de prendre un petit bateau pour la voir les vestiges du village englouti. Il ne reste que le minaret de la mosquée en vue. Ce n’est pas une excursion transcendante mais le paysage et le calme nous font du bien.

Nous retournons sur Gaziantep pour visiter le magnifique musée de mosaïques ou l’on peut voir entre autres choses la Gipsy Girl.

Nous retrouvons avec joie les Fées autour du monde. Ils sont juste après Gaziantep dans une aire de “Karavan”; où l’on peut se garer gratuitement avec eau, électricité, douche et surtout des machines à laver à disposition. Laisser ce genre de luxe à des familles nomades et nous en feront bon usage! 

Comme nous allons dans la même direction, au Sud de la Turquie, nous décidons de voyager quelques jours ensemble. Les enfants sont contents et les parents aussi. ils partent en premier nous avons quelques courses à faire.

Mon téléphone sonne et Marion nous explique qu’ils ont perdu tout leur gasoil et qu’ils sont en panne. Nous sommes à 30 Km d’eux, nous les rassurons et nous leur disons de se mettre en sécurité. Avec Cécé nous nous disons que le temps que nous arrivons des Turcs les auront sorti de là. Effectivement, un homme a la situation bien en main, Cécé a légèrement aidé et donné quelques litres du précieux liquide manquant. Nous reprenons notre route tous ensemble. Nous les suivons de près, on ne sait jamais.

Yesemek :

Nous trouvons un super spot au bord d’un barrage. Pour remettre tout le monde en joie et oublier cette panne, Marion sort les chamalots et nous allumons un bon feu de réjouissances bombons.

Elle est pas belle la vie !

Nous allons tous visiter un musée à ciel ouvert sur des statues en basalte fondé par le roi hittite Suppiluliluma vers 1350 av. C’est original est amusant. Les enfants cherchent les têtes de sphinx ou de femmes.

Antioche :

Nous arrivons à la nuit tombée car cette fois nous avions l’obligation de faire des courses. Xavier c’est occupé de trouver le spot au parking du monastère st Pierre, en retrait du centre de la ville. Bon c’est bien un spot de ville, bruit, musique à fond et pluie. Nous avons tous en peu les yeux en berne. Pour la visite d’Antioche, nous la ferons chacun de notre côté car il pleut et chacun son rythme. 

 

Le monastère

Nous ferons le musée hôtel qui m’a laissé abasourdi. En construisant une demeure de luxe ils ont découvert les vestiges de l’antique Antioche. Au lieu, de ca les architectes ont construit un hôtel surplombant le site. C’est spectaculaire, ingénieux et surprenant. Nous y voyons les vestiges de colonnes et de mosaïques habituels mais là nous voyons surtout comment les Romains avaient mis au point le système d’égouts de la ville.

Nous enchainons avec le bazar mais nous sommes dimanche et là stupeur tout est fermée. C’est une première en Turquie. Ca fait peur!

Pour aller au musée archéologique qui est à l’autre bout nous prenons un taxi. Heureusement car la pluie est revenue. Ce musée est gigantesque. Il nous amuse car il parle d’Antioche (surnom de mon fils Alexi ) et qui on voit le fils de l’empereur Hadrien. Ca faisait longtemps que nous n’avions pas parlé de ce dernier. Mon troisième fils, Adrien.

Le Titus tunnel :

Nous sommes toujours en compagnie des Fées. Nous dormons au parking du site avec une belle vue sur la mer . Nous partons en visite le lendemain matin.

Ce tunnel, il a été construit par 1000 esclaves pour éviter la destruction du port d’Antioche à chaque grosse pluie. C’est Hallucinant de voir qu’ils ont fait ca à mains nues. Je dirais même que c’est vertigineux, il fait 7 m de haut. 

Arsus :

Nous avons besoin de nous posés. Les derniers spots en ville étaient bruyants. Nous avons besoin de réfléchir sur la possibilité de plusieurs itinéraires.

Personnellement je suis vraiment fatiguée. J’ai tiré sur mes muscles et ma maladie me rattrape. Je suis coincée des vertèbres, c’est mon corps qui m’alerte.

Nous arrivons trad mais c’est déjà magnifique. Je vois la mer, Cécé peut pêcher, Nina peut jouer ou se baigner et pour moi j’ai de l’espace pour marcher et avancer le blog.

Les Fées restent avec nous quelques jours. Programme des enfants, écoles jeux et pâtisseries.

Oh Cécé a fait sa première pèche. On ne se moque pas de la taille (ok un peu seulement).

Les fées s’en vont, nous espérons ne pas mettre un an à nous revoir. C’était sympa d’avoir des voisins pendant plusieurs jours.

Nous avons des coucher de soleil formidable ici.

Nous côtoyons Sérap et son mari, un pécheur sous-marin qui nous invitent à diner chez eux. Ils nous emmènent dans leur voiture avec pour vitesse 120  Km sur la nationale. Oh malheur, moi qui n’aime pas la vitesse. Nous arrivons sains et saufs. Je vais en cuisine avec Sérap, j’avais préparé une ratatouille. Et les hommes à la corvée vidage de poisson, barbecue et fabrication de brochettes Adana Kebab. Nous avons bien rigolé surtout quand Sérap m’a demandé le nom de mon plat qui en Turc se dit “turu” mais avec son accent ca a sonner “turlutte”. Situation cocasse surtout pour lui faire comprendre notre fou rire. Nous nouveaux amis sont des gens très simple qui nous ont couverts de mets de leur jardin en repartant: mandalina, grenade, sauce aux poivrons (très très hot), de poisson d’olives de gozelme. Plus je disais stop, plus elle en rajoutait C’est la gentillesse à l’état pur, sans rien en retour Nous retournerons les voir cet hiver.

Nous laissons notre plage, à contre cœur Elle était sans vent, sans mouches ni moustiques, sans chiens. Bref un coin de paradis !

Nous sommes obligés de remonter jusqu’à Silifke pour récupérer nos cartes adultes Ikamet. En effet, Sophie nous a prévenue que le facteur les avaient réceptionnés et qu’il fallait rapidement aller à la poste. Encore une fois, nous interrompons notre itinéraire et faisons les 400 Km qui nous séparent de Silifke.. Nous récupérons nos cartes non sans mal. Un vrai capharnaüm, la queue de la poste.

Mersin :

Nous commençons à bien la connaître cette ville! Cette fois, c’est pour faire l’importation de Cayon. Lui aussi il a besoin d’être en règle. Le processus est raconté dans l’article Ikamet dont le lien est plus haut. Nous marchons beaucoup et le soleil tape. Mais nous arrivons à nos fins.

Entre-temps Les Cléa m’appellent et me disent qu’ils sont dans le train pour Mersin. Nous devions dès ce soir reprendre notre itinéraire mais finalement nous nous donnons rendez-vous demain vers 13 h pour un pique-nique.

Nous trouvons un spot à 8 km, une plage charmante avec un vaste parking. Cette dernière se transforme le soir en un va et vient de véhicules et de fêtards.  Nuit agitée avec les cris de la douzaines de chiens.

En attendant l’heure de notre rendez-vous, Nina et moi partons nous refaire une beauté chez le coiffeur: épilation sourcils pour nous deux et pour moi, je vieillis, pour moi se sera en plus la moustache et les aisselles. La coiffeuse super douce. En Turquie, ce genre de soin se fait chez un coiffeur à un prix défiant toute concurrence – de 6 € le tout.

Nous rejoignons Charlotte, Laurent et leurs enfants et nous avons la bonne surprise de revoir Xavier Marion et leurs petites Fées. Nous pique-niquons dans un parc où les enfants peuvent jouer et les adultes papotaient: voyages, suites de voyages, écoles…. Une superbe journée remplie d’émotions pour les enfants. Nina s’est entendu à merveille avec Emma. Astrée, la pichoune ne voulait pas qu’on se dise au revoir. Que c’est triste ce genre de situation .

La réserve d’Adana:

Nous rattrapons presque notre itinéraire, car nous avons sauté Alexandrette. Nous voici arrivés à la réserve. Dans le ciel, nous voyons tout pleins d’échassiers, des rapaces.

Notre nuit est remplie par les voix des coyotes: c’est effrayant et amusant à la fois. Drôle de sentiments mélangés. Ils sont quasiment sous le cayon. Le matin c’est spectaculaire de voir cette nature sauvage se réveiller.

Nous changeons de lieu, pour nous rapprocher de la mer, les dunes comme dans les Landes. Mais Cécé n’est pas sur de la piste. Elle est sableuse nous sommes chargé par l’avant. du coup, par prudence, il s’arrête avant. Nous bivouaquerons au milieu des dunes. Nous allons à la plage à pied. Il nous faudra une aller retour quasiment seul au monde. 

Nina en profite pour dessiner sa déco d’Halloween.

Nous attendant le coucher de soleil en jouant dans les dunes. Des animaux viennent nous voir, notamment un superbe dindon, et les fameuses chèvres de Turquie. Nous les voyons partout et elles nous font marrer avec leurs grandes oreilles comme celles de Jar Jar Binks de Star Wars.

Un gentil pécheur que nous avons croisé dans l’après-midi est repassé vers 21 h avec quatorze poissons que nous avons faits au barbecue le lendemain.

Malheureusement, nous décidons de partir car le vent commence à se lever ainsi que le sable. Nous essayons de trouver d’autres spots autour des trois réserves mais c’est assez glauque: c’est sale, les champs sont remplis de bouts de plastique, des camps de famille de travailleurs saisonniers dans de l’eau croupie. Il n’y a pas d’accès aux plages. Nous roulons comme ca trois heures et nous arrivons finalement à Tarsus.

Nous garderons ses magnifiques couchées de soleil en mémoire.

De Tarsus a Mersin :

Nous sommes donc revenu sur l’aire de karavan parck, Tarick et sa famille sont toujours là. Ils sont en panne de pompe à eau nous leur offrons celle qu’on a en double.

Le lendemain nous partons tous pour Mersin . C’est le rendez-vous tant attendu pour faire l’Ikamet de Nina. Et il n’est pas simple.

Nous sommes dans le même bureau que pour faire le nôtre mais avec une autre personne. Cette dernière, tilt, sur le certificat de naissance de Nina traduit et signé par un notaire Turc. Elle ne voit pas l’apostille. Nous lui montrons le tampon qui est le même que celui pour la notification d’adresse. Ca ne lui convient pas. Nous demandons à son collègue qui nous a reconnue de nous aider. Il avait tout vérifié, justement.

Après c’est l’adresse qui la chiffonne. Elle veut notre e-delvet en tant que parent. Je me calme et lui fait comprendre que nous sommes nous aussi logeait chez la même personne (comme il est écrit et apostillé sur la justification notariale avec nous trois dessus). Sans suit, le chef de service qui relie devant nous les textes de loi. Finalement ca passe.

Nous allons payer et là nous savons avant le paiement que se sera compliqué. Nous retombons sur le Mr de la dernière fois. Qui commence à nous demander un numéro d’impôt pour payer Et, heureusement, il se souvient du précédent problème et il nous fait régler le montant Ouf plus qu’a attendre la carte !

Nous rejoignons les copains qui nous attendent sur le parking de la plage. Il Fait pas beau donc c’est soirée au bord du feu.

Man on the rock :

C’est un site peu connu qui date de 200 ans après JC.  Une fois sur le parking l’on descend par un petit sentier difficile d’accès à flanc de falaise. Personnellement, je suis restée avec les petites. Une fois en bas, on peu admirer 11 sculptures dans les rochers. à taille humaine. C’est un peu fou de penser que des gens ont sculpté ces statues à cet endroit.

Au-dessus on voit les restes d’un ancien monastère, de belles arches et la vue sur Kizkalesi !

Kizkalesi :

Un site peu connu des touristes. Pourtant l’histoire est sympa: une diseuse de bonne aventure informe le roi que sa belle fille sera empoisonnée par un serpent. Il ajoute que même le roi est incapable de changer son destin. Choqué par les paroles de la diseuse de bonne aventure, le roi tente de sauver la princesse en construisant un château sur une île où aucun serpent ne vit. Il envoie sa fille vivre au château. Mais un serpent se cache dans une corbeille de raisin envoyée du continent et empoisonne la princesse.

Nous avons visité les ruines du château terrestre. Pour aller sur le château de l’île il faut prendre un bateau, il était tard le temps nous a manqué.

Nous revoilà de retour chez Sophie mais avant nous sommes passé à la poste récupérer le sésame de Nina : sa carte Ikamet .

Nous sommes soulagés, nous pouvons continuer notre aventure comme bon nous semble. 

Nous passons deux jours ici. Les gens sont revenus de la montagne et nous sommes invités un peu partout. Nous passons de bons moments à boire cafés en tous genres, du thé et on mange….

Autour d’Antalya :

Avant d’arriver sur Antalya nous faisons un crochet par le château d’Anamur. Il est en rénovation mais le gardien accepte les visiteurs quelques minutes dans la cour. Rien que cà nous met en joie. Il est immense, la cour possède de magnifique rempart ouvert sur la mer et une mosquée.

Nous passons deux nuits dans une ruelle logeant un parc et deux au canyon, à vingt minutes de là, au calme. Mais là température descend vite dès 16 h .

De l’exploration Urbex:

C’est une première, nous explorons un complexe hôtelier immense laissé à l’abandon après un départ d’incendie. C’est exaltant, existant mais aussi écœurant de voir toute cette pollution urbaine. Malheureusement se sera nos sites archéologiques dans quelques centaines d’années. Nous explorons pendant plus de trois heures ses différents bâtiments et jardins et piscines.

Nous n’avions jamais visité de cité antique en bordure de mer. C’est instructif, la ville date de 600 ans AVJC. Nous retrouvons l’empereur Hadrien ainsi qu’Alexandre le Grand qui y ont posé leurs pieds. Elle possédait entre autres choses un port militaire et un port marchand ainsi qu’un beau théâtre et des bains romains.

Enfin ! Pourquoi, je dis enfin, parce qu’en 2018, je voulais faire la surprise à Adrien et Cécé de ce phénomène géologique. Mais n’ayant mis personne dans la confidence je n’ai pu retrouver le lieu.

Ceux ont des flammèches qui brulent plus ou moins fortement selon l’importance du gaz qui s’en échappe. Historiquement ce serait le mont Chimère.

Ces feux se méritent, 1 km de montée. J’avais prévu les marshmallow mais Nina ne sachant rien les avait mangé pendant la route.

un peu de repos, de tranquillité et de rencontres avec des Tchèques dont Nina se fera une amie Katie. Un repas composé d’une fondue au fromage, avec un Suisse Alain et des Belges Pauline et Simon. Heureusement qu’Alain était là, nous n’aurions pas pu sortir Cayon.

Kayakoy :

Un village abandonné en 1922. Les Grecs ont été poussé vers la sortie. C’est immense, nous pouvons voir des chapelles, des églises, des cheminées dans les maisons. Les ruelles pavées ont été foulés par d’innombrables curieux depuis.

Je reste perplexe, pourquoi les Turcs n’ont pas investi les lieux une fois les Grecs partis ?

Spot plage :

Nous sommes le 20 novembre, nous profitons du soleil qui reste à 25 la journée .La baignade plus trop mais cette chaleur fait du bien. Nous retrouvons les Mamatoch que nous n’avions pas revus depuis juillet en Géorgie.

En arrivant, le camping-car de Marc s’enlise, du coup Cécé essaie de le sortir mais se sera avec l’aide des personnes qui campent aussi sur la plage.

Daylan :

Nous avions traversé ce coin rapidement en 2018.  C’était en aout et l’endroit est prisé.  Cette fois nous sentons que la saison touristique Turc est finie. D’ailleurs les rues sont toutes en travaux et la plupart des boutiques fermés.  C’est le week-end il fait encore un peu chaud, c’est agréable.

 

Ce site est de la même période que tous ceux que nous avons visité. Il est bien entretenu et la vue des deux baies est spectaculaire.

Nous finirons ses quelques jours aux sources d’eau chaude. Seul Nina s’est baignée. Je voulais y plongeait le lendemain mais il a plu.

La presqu’île de Marmaris :

Nous rejoignons la famille des Fées. c’est toujours beau à voir les enfants qui sautent au cou. Les adultes parlent de leurs aventures… Petite balade à Datcha (il y a une librairie avec des livres français anglais, à des prix raisonnables).

En revanche c’est toujours déchirant pour les petits les adieux. Et cette fois ce sera pour un long moment. Nous partons à la pointe de cette presqu’île. La vue est magnifique mais le temps très incertain. Cette fois c’est le site de Knidos et son phare. Le premier que nous voyons en Turquie.

Comme prévu la pluie arrive vite. Nous devions rester ici mais la route est tellement étroite. Cécé décide de repartir et de dormir à Marmaris.

La lucidité a été judicieuse. A peine arrivée nous avons reçu par une belle averse.

Ephése :

En regardant la météo, nous avions une accalmie deux jours après. donc nous prenons la route pour Ephese. Le site de référence des accros archéologiques. Journée de visite en commençant par la basilique St jean qui est sur la ville de Selcuk. Be oui, Ephese c’est que des ruines de nos jours. Certes cette basilique est en ruine mais elle superbe, on devine sa grandeur et surtout il y a la tombe de l’apôtre Jean. Avec une vue sur le château qui est plus récent et dont il reste de magnifique remparts.

Je suis restée estomaquée par la grandeur de la porte de la bibliothèque de Celsus, ses sculptures. Surtout quand on pense que peut de personnes savaient lire. Elle contenait plus de 12 000 parchemins. Le site en lui-même ne nous a pas subjuguées, il n’est pas si grand. Il n’égale pas Aphrodisia qui nous avait emporté grâce à son stadium.

Le petit musée des voitures :

Nous avons opté pour un autre genre cette fois. Cécé était content de ce choix. Un gamin dans un monde pas si masculin que ca.

En aparté :

Les jours se rafraichissent et nous sommes obligés de remonter vers Istanbul. La pluie se mêle à nos journées. Notre quotidien est un peu mal mené.  Ce ne sont pas les spots les plus beaux et les plus calmes que nous faisons ces derniers jours. Beaucoup de parkings pour éviter de s’embourber ou s’ensabler. La lessive est plus compliquée. La Turquie n’a quasiment pas de laverie et le peu de pressings que nous trouvons n’ont pas de sèche- linge.

Nous avons ralenti notre allure. Nina est plus chaleureuse. elle s’épanouit progressivemen.t Elle a prit un bon rythme scolaire. Surement pas parfaite loin de là notre objectif. Elle avait certaines lacunes avant et malgré ses efforts elle les aura encore après. Cette façon de vivre lui lui est plus enrichissante. En revanche, mise à part l’école, et quelques toutes petites corvées, elle ne  fait pas grand-chose pour nous aider au quotidien.0n devrait y remédier ! Nous avons tous trouvé notre rythme. Bien sur il y  a des hauts et des bas mais nous arrivons à les gérer. Nous ne regrettons pas ce choix de vie. Il nous convient.

Nos garçons nous manquent énormément. Nous les avons en visio, moments trés rares pour nous. Arrive un moment où chaque parent doit couper le cordon. Nous  sommes bien souvent mécontents de leurs décisions mais aujourd’hui les grands commencent à penser en adulte. Nous sommes loin, nous nous inquiétons, au final je les ai plus au téléphone que quand nous sommes en France. Ils vivent leur vies.

Deniskoy :

Nous rejoignons Muriel et Franck dans une crique. Cela nous permet d’éviter la méga tempête qui à déferler sur la côte d’Ismir. Nous étions à l’abri. Nous devions passer que deux jours ensemble et 14 jours plus tard nous sommes toujours en leur compagnie.

Nous passons de bons moments à rire à manger aromatisé au Raki maison. Puis nous prenons tous la route pour Istanbul. Nos amis ont un gros problème de soudure sur leur cellule.

traversé des camions par ferry

Chez Ufuk caravane :

Cumhuriyet, Serin Sk. No:5 D:No:5, 34876 Kartal/İstanbul

On se retrouve dans son hangar pour plusieurs jours dans la périphérie d’Istanbul. Nous en profitons pour poser nos nouvelles moustiquaires, changer la serrure de la cellule, faire des doubles des clés et diverses choses.

Ufuk et ses employés sont géniaux. Ils ont étaient primés plusieurs fois et font des “camper” de A à Z.

Okay c’est pas le spot le plus sympa, le bruit , la poussière mais qu’est qu’on s’amuse.

Nous en tirons avantage et retournons à Istanbul faire le quartier de Karakoy et la tour Galata.

Sa fille Dilhara nous emmène à l’aéroport côté Asie, de là nous prenons une navette. Une heure plus tard (plus une heure d’attente avant ce bus) nous arrivons à l’aéroport d’Istanbul appelé : Istanbul. Nous sommes arrivés très en avance ce qui permet à Nina de travailler un peu, pour moi de faire le change des Tl en euros, de manger.

L’avion à du retard à l’embarquement, les gens se stressent pour ca. Pour une fois moi, pas du tout, pourtant nous n’avons qu’une heure et 40 minutes pour avoir notre correspondance. 

Nous décollons à 20 h.

Je vous invite à nous suivre en Thaïlande.

Le 8 février 2022, nous voilà de retour

Retour en Turquie :

Nous voilà de retour après un taxi, deux avions, et un autre taxi ponctué d’attente entre chaque transport. Nous prenons quartes heures de moins en pleines face. Le trajet aura durée, heure Thai , 23 h.
Nina a perdu sa dernière dent de laie en plein vol. Les hôtesses lui ont offert un petit sac à dos. Décidément, la première au Maroc en 2015 et la dernière au-dessus?
Dilhara, n’a pas pu venir nous chercher. Donc nous prenons un taxi qui nous avait annoncé un tarif sans les frais d’autoroute. En clair, nous nous sommes fait avoir. Heureusement Ufuk, nous dépanne des télé qui nous manque. Trop fatiguée moi pas vouloir m’énerver.

Ufuk karavan :

Ufuk nous avait gentiment proposé de laisser Cayon chez lui, sans frais.  Nous avions des pièces à récupérer et à installer.

Quelle réelle joie de revoir Cayon ! Nous ne sommes pas prêt à l’abandonner de nouveau.

Au garage, nous sommes chaleureusement accueillis !  je fais enfin la connaissance de Stéphanie Subrini et sa famille. Nous échangeons depuis l’hiver 2017, et nous nous voyons pour la première fois. Je suis enchantée car nous nous entendons trés bien.

Nina passe de super bon moment avec ses enfants.

Nous passerons quelques jours. Comme d’habitude dans le garage, il fait froid c’est poussiéreux. Je n’ai qu’une hâte c’est de le quitter.

En profitant de la WIFI, je met mon blog à jour et là tout mon menu s’efface. Heureusement, Stéphanie c’est son taf les blogs. Elle métra plus de trois heures à reconfigurer mon menu qui n’avait pas été sauvegardé.

Nous sommes fatigués, de notre retour et du garage malgré la gentillesse d’Ufuk. Nous avons besoin de reprendre la route.

Ormania le retour :

Nous avons repris la route avec joie. Nous n’allons pas trés loin à Ormania. d’abords parce que c’est super pour les gens qui voyages avec véhicules et en plus la nature, les animaux nous ouvre leurs portes.

Cécé en profite pour décrasser Cayon et surtout c’est un des rares endroits en Turquie ou il peut aisément lavés les cuves grises et noires.

Sur la route :

Nous sommes passés par un endroit, comment dire: curieux, stupide, mégalomane ? Il nous a été conseillé par plusieurs familles. Nous avons fait les curieux, dommage le gardien ne nous a pas laissés rentrés.

C’est plus de 500 “palais de princesse” construits pour le Katar entre autres. Ces palais sont coincés les uns aux autres au milieu de nulle part. Constructions inachevées pour cause de litige avec les villages avoisinants. Tu m’étonnes !

Nous sommes venus, nous avons vu, nous sommes partis.

Nous passons deux jours à la réserve ornithologique à 150 km d’Ankara. Pas trop d’oiseaux, en cette période hivernale mais nous avons aperçu un loup et des coyotes avec une nature aux couleurs magnifiques.

Ankara :

Nous arrivons à la capitale, premier arrêt chez Renault truck pour essayer de commander nos amortisseurs. Ce sera toute une histoire.

Entre temps nous visitons cette capitale qui n’est pas trés touristique pourtant elle a du cachet.

Le mausolée d’Atatürk et son musée sont captivants. Nous comprenons mieux l’adoration des Turcs pour cette homme. Nous avons la chance d’arrivée à l’heure de la relève de la garde (11 h).

Elle possède un super musée ethnographique. Ok, c’est le même que dans toutes les autres villes, ca commence à faire beaucoup. En fait, nous avons adoré l’architecture même de ce musée qui est un trés vieil Hanni.

Nous avons grimpé en haute de la citadelle, un petit village dans une ville. L’ambiance est calme, détendue et la vue à perte de vue sur la ville et les montagnes enneigées.

Nous faisons quelques emplettes, en dessous de la citadelle c’est le royaume des merceries. Nina refait son stock pour ses créations.

Se garer pour une nuit à Ankara et trés facile, a un prix toute concurrence, pour une capitale. Nous avons fait pleins d’Alani, les parcs Turcs. Nina est Cécé on même fait de luge.

Au bout de six jours nous reprenons la route vers la Cappadoce, en passant par le lac Tuz. Qui est plein d’eau au lieu de sel, on dirait une plage avec la mer.

Les routes sont belles et propres malgré la neige. Nous arrivons tard dans la Love Valley pour rejoindre nos amis les Mamatoches. Nous repartons dès le lendemain pour aller faire du sky.

Station de sky Erciyes :

Nous sommes mercredi 22 février et nous allons skier. Non pas moi, Nina Cécé et les Mamatochs. Nous louons tout l’équipement, pantalon, blouson et bien sur les skys sur place pour une somme modique. Je vous parle même pas du prix des forfaits ou plutôt des tickets. Il faut un peu calculer combien de fois on prend le téléphérique et on achetait tant de tickets. Le prix sera dans le budget.

Le soleil était au rendez-vous.

Après cette superbe journée nos amis reprennent leur route. Nous ne sommes pas prêt de nous revoir car ils vont vers la Géorgie et nous l’Iran. C’est pas encore bien défini, nous attendons toujours notre CPD, et l’Iran peine à ouvrir aux Français.

Avanos :

Nous nous levons à 7 h car nous voulons partir de la station, avant la tempête annoncée . Elle ne viendra jamais. nous faisons l’eau à la sortie de la station. Nous essayons. Quand Cécé branche son tuyau cela coupe la pression de la fontaine. L’agent d’entretien qui nettoyait les WC, nous a branché directement au robinet principal. Nous avons rempli nos cuves et en attendant le gentil Turc nous a offert un café.

Nous nous arrêtons à 9 h dans, une superbe aire au dessus de Kayseri. Comme le soleil et un léger souffle se lève (au lieu de la tempête) je fais deux machines. En deux heures tout est sec. Du coup, on refait l’eau. Ok, on stresse un peu avec l’eau en ce moment. Les fontaines sont quasiment toutes hors-gel, donc dès qu’ on peut  faire l’eau, on fait l’eau !

Nous reprenons la route vers Avanos. Cette petite ville de la Cappadoce, nous l’aimons beaucoup. Le temps est très incertain et nous savons qu’ici nous pouvons être tranquille pour attendre notre CPD. Elle sera notre camp de base.

  • Zelve: toujours pas de pluie, alors nous en profitons pour aller visiter Zelve que nous ne connaissions pas. Un musée à ciel ouvert payant. Nous utilisons nos cartes “museum”.  C’est une énorme cité  remplie de troglodytes, d’églises, un monastère. Mais en hiver le site est instable. Nina est un peu dessus car dès que nous sommes dans des troglodytes elle adore s’enfoncer avec la lampe et explorer. Mais là, la roche est friable donc par prudence nous restons sur les chemins balisés.

 

  • Les cheminés des fées : nous avons fait ce site, faut pas se mentir, car nous avions notre carte. C’est un site énormément touristique. tout ce que nous détestons. Du coup en 15 minutes c’est torchés. Nous avons vu beaucoup plus joli, naturel et gratuit à quelques kilomètres.

Nous finissons notre pose à Avanos par notre endroit incontournable. C’est chez notre ami Franco-Turc, la boutique et fabriquant Gizelmi Magara Nous étions il y a six mois et en revenant nous devions faire un stock pour la famille. Nous remarquons qu’il a plein de nouveautés. C’est super ! Nous passons un bon moment avec un thé à la main. Nous repartons avec des tasses, des mugs, des cendriers pour un prix plus que raisonnable. Je sais que nous reviendrons encore Je pourrais passer des heures dans sa boutique à discuter avec lui de ses modèles.

Notre Cpd arrive dans la semaine mais l’Iran ne veut toujours pas s’ouvrir aux Français.

Nous revenons sur Kayseri, nous voyons sur internet que le CPD est à Ankara depuis lundi matin. Eux, il a mit 36 h pour arriver de France arrivée Istanbul et là celà fait + de 24h qu’il est à Ankara. Du coup, en début d’après-midi, on va à l’agence de DHL. Qui ne tente rien n’a rien!

Oura notre CPD est là, youpi!

Du coup, nous contactons l’agence TAP PERSIA, j’expliquerai plus en détail plus tard. Pour commencer nos démarches pour l’entrée en Iran.

Nous sommes trés inquiets où plutôt incertains, depuis plusieurs semaines les douaniers iraniens ne laissent pas passer les Français aux frontières terrestres. Notre date de fin de visa et le 16 mars, nous ne savons pas trop quoi faire.

De plus, une mauvaise nouvelle tombe. A priori, ceux qui avaient l’ikamet, comme nous, et qui ont voyagé en avion, comme nous, pendant leur séjour en Turquie, hors de la Turquie: ceux prennent des lourdes amendes car aucun dédouanement n’avait été fait avant de prendre l’avion. Les douaniers Turcs considèrent que c’est un abandon de véhicule. Super, nous allons manger une belle amande bien salée. Mes renseignements prit aux douaniers de Mersin nous disaient bien que cette formalité ne nous concernait pas. Cette dernière concernait que les gens avec visa touristique. Et nous devons aussi une amende pour la taxe routière. Jusqu’en septembre, les touristes étaient “exemptés ” de cette taxe. 

Au final, personne ne nous dit la même chose. Pour un papier, et cinq minutes de démarches on va devoir négocier une belle amende.

Sivas :

Nous reprenons la route très lentement. Rien ne sert de courir, car nous avons 600 Km à faire avant d’arriver à Erzurum, pour récupérer nos visas à l’ambassade d’Iran. Si nous les avons, ils n’arriveront pas avant le milieu de la semaine prochaine.

Du coup, nous visitons Sivas, habituellement ville juste traversée par les touristes. Grosse erreur. L’architecture est trés jolie. Un vieil Hani, une moquée, la pierre bleue de Sivas et le lycée où Atatürk a tenu son congrès avec ses sympathisants pour fonder les bases de la république Turque en 1919. J’ai adoré ce lieu.

Il fait de plus en plus froid, nous traversons l’Anatolie centrale avec de temps en temps des chutes de neige. Le paysage est hallucinant, dommage que les photos ne rendent pas cette beauté à cette région.

 

 

Nous nous parquons dans une grande aire de pique-nique. Comme Cécé veut faire quelques entretiens du camion c’est l’endroit idéal. Moi je fais machines sur machines. Et oui l’hiver, on lave moins mais on en met moins dans la machine de 4 kg. Le séchage va encore, il fait un soleil froid avec un peu de vent.

Nous arrivons à Erzurum, Tap persia vient juste de nous envoyer l’accord pour les visas, bonnes nouvelles nous avons 45 jours. Après une mauvaise nuit dans un parc, malgré le froid et la neige les gens étaient dehors jusqu’à plus de minuit. Nous partons au consulat iranien récupérer nos sésames.

Le consulat iranien et ses sketches : 

Nous nous garons en évitant les stalactites qui trônent un peu partout dans la ville. Le gardien nous ouvre la porte du consulat, un consulaire prend nos papiers et nous dit attendre. Après quelques minutes il nous remet un papier et nous explique qu’on doit payer les visas à la banque “Ziraat bankesi”  adresse notée. et de revenir.

Nous voilà parti sous la neige à pied, c’est à 500 mètres. Ah flutes, y a plus rien a cette adresse, juste un ATM de cette banque.. Nous le prenons avec le sourire car d’expérience nous savons qu’il nous faut faire plusieurs bureaux avant de trouver le bon. Nous nous disons on va à la Zirrat du centre à 300 mètres, ils nous éclaireront. (les banques pullulent en Turquie). Ici pas de banque non plus. 300 mètres à gauche, elle existe!

FBI, fausses bonnes idées, ils s’en savent strictement rien. Heureusement, Amir, un client connait l’adresse et connait cette procédure, et il nous accompagne. Nous nous doutions que les ambassades n’envoient jamais trop loin leur client. Effectivement, c’était à 100 mètres ou il y avait l’ATM sauf que c’est la rue parallèle et qu’on peut la traversée grâce au centre commercial.

Nous ouvrons la porte, ah be non cette dernière se ferme à clé en même temps. Il est 12h30 revenait dans une heure. Et oui, à force de tourner, l’heure passe. Retour au Cayon , nous faisons pose déjeuner.

Retour à la banque à 13H15. Waouh la queue. Nous prenons un ticket, 20 minutes plus tard. La guichetière nous répond gentiment que le Consulat n’a pas rempli le montant donc nous devons y retourner.

Ah oui bien sur, cela aurait été trop simple… Retour au consulat, marquage du montant. 75 € par Visa, euh pourquoi, on est pas pressé? Le Consulaire répond celui de 50 € n’existe plus….Mouai…

Nous revoilou à la banque, toujours la queue, 45 minutes passent. Ouf la même guichetière, vous devez payer par espèce non en carte. Je l’ai pas vu venir celle-là. Elle me fait la conversion en télé. Me voilà parti au centre commercial, car je sais qu’il y a un ATM de la poste. Les frais bancaire seront moindre (j’ai dépassé mon quottât hebdomadaire). Cécé et Nina restent à la banque pour éviter une troisième queue.

Me revoilà avec nos sous, Entre-temps la gentille guichetière a rempli les papiers. Ca y est notre tampon est acquis.

Retour au Consulat, on donne le reçu. Quelques minutes plus tard nous avons à faire avec Mr le Consul. Il adore notre itinéraire, nous octroi bien 45 jours. Nous parle de son pays, de ses richesses d’âmes. J’ai même pas pensé à prendre une photo mais en revanche je lui ai demandé la confirmation du passage de frontière des Français. Il nous dit que c’est ok depuis deux jours.

Nous avons tout, comme d’hab, pleins d’aller-retour. Nous roulons 30 minutes, nous sommes épuisés.

Le peu que nous avons vu d’Erzurum avait l’air sympa. Une prochaine fois!

Van:

Le lendemain il nous reste une longue route à faire. Nous suivons les conseils de l’agence iranienne et du consul la frontière près de Van est plus simple.

La route est longue, sinueuse avec de multiples tempêtes de neige. Mais le spectacle est magnifique et les routes bien nettoyé.

En arrivant sur Van, nous nous parquons sur une grande Alani, accueilli par le gardien.

Au matin, nous nous rendons à l’hôpital public pour faire nos tests PCR. Là aussi, premier bureau…non, par là bas…2e un peu plus là-bas 3e à l’angle. Enfin le bureau, enregistrement grâce aux passeports… On doit aller payer au 4° étages et revenir. Pourquoi faire simple quand on peut faire le tour de l’hôpital,! On paie, on redescend, le Mr nous donne des étiquettes puis on se fait tester. Résultat vers 19 h ici.

En attendant nous partons au centre-ville. Nous voulons payer nos dettes routières à la poste. Problème personne ne sait comment faire.  Nous devons appeler la station elle-même. On s’en passera. On verra à la frontière. Nous changeons nos Tele en euros. 

On retourne à l’hôpital vers 18h nous avons bien fait, nos tests sont négatifs et en fait c’est près depuis 15 h. 

Retour à l’Alani.

Nous sommes reposés nous sommes prêts à prendre la route vers la frontière. Ah bé non, nous la prendrons vers 15h, car Valentina me prévient de faire un plein de courses et au moins d’avoir une réserve de 300 km de gasoil pour nous accoutumer au pays.

Les courses ok, le gasoil bizarre c’est la première fois que nous voyons des chaines de station service qui n’en non plus. Il nous faudra 3 essaies pour en obtenir: effet de la guerre qui sévit en Ukraine?!

Du coup il est tard et nous nous arrêtons à 20 km de la frontière.

La frontière :

C’est bon ca y est on la passe cette frontière tant redouté.

Bé non, ce serait trop facile. Nous démarrons sans problème sous une tempête de neige. Nous voyons la frontière elle est à 1 KM mais Cayon s’arrête.

Sérieux là comme cà, Cécé soulève la cabine pour accéder au moteur. Sérieux, ca fait pas du tout cliché de film d’espionage.

Le gasoil à gelé en roulant. il y a même des stalactites. 10 minutes plus tard, bien sur un militaire arrive. nous lui expliquons il dit ok si vous avez un plus gros soucis venait nous voir…

Et Cécé branche le réchauffeur du filtre à gasoil et pompe pour réamorcer le gasoil .Il pump it up, il pump it up. On se caille, le vent, la neige. Une demi-heure plus tard on repart.

 

Nous arrivons au poste! Un monde fou, nous ne comprenons pas bien qui va où. Nous observons pendant un quart d’heure. Les minibus habituellement de tourisme servent à transporter des marchandises. Les chauffeurs nous disent de passer. Le garde demande que Nina et moi descendions et passons à pied. Coté Turc ok.

Je prends conscience que c’est une petite frontière, aucun ATM. Flute comment nous allons payer l’amende du non-dédouanement de Cayon lors de notre séjour en Thaïlande.

La frontière pédestre nous permet d’attendre que Cécé ait fait ses démarches. C’est un bordel, il est devant le guichet, avec le garde, plusieurs chauffeurs tendent leurs papiers alors que leur véhicule est loin. Bref bordel. Je peux m’approcher. Nous essayons de comprendre ce que nus dit le douanier: si l’Iran ne vous accepte pas vous n’aurez que 4 jours pour sortir de la Turquie sinon vous aurez une amende. Il va se faire confirmer ca à son chef dans le bâtiment. Nous ne sommes pas sur d’avoir saisi, nous nous regardons, on se dit et l’amende de Cayon mais nous ne disons rien. Il tamponne les papiers je retourne voir Nina.

Nina et moi 30 secondes pour avoir notre tampon de sortie. Deuxième bureau de sortie pour Cécé. Je peux m’approcher, là c’est celui des véhicules. Elle nous montre la taxe routière (environ 12 €), nous voulons la payer. Elle nous dit: non je prends juste une photo. Toujours rien au sujet du dédouanement. en revanche je dois retourner côté pédestre.

Au final nous sommes passé en une grosse heure. Nous n’avons pas pu savoir quand nous pourrions revenir avec Cayon. Nous avons une suspicion que l’amende nous l’aurons au retour.

Pour retrouver notre budget et notre bilan Turquie;

Une nouvelle histoire commence en Iran. 

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